Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Fière allure.

Publié le par zizik6070

Byrds----Untitled----1970.jpg

Genre: rock.

 

THE BYRDS

 

(UNTITLED) - 1970

 

POUR ECOUTER THE BYRDS - UNTITLED - 1970

 

link

 

 

York, John de son prénom, dernier bassiste en date des Byrds (c’est lui qui figure sur le précédent album Ballad Of Easy Rider), en désaccord avec les orientations prises, a été prié, par le boss McGuinn, d’aller voir ailleurs. Les fidèles employés que sont Gene Parsons et Clarence White ont suggéré au patron le nom d’un pote, Skip Battin, pour reprendre la basse. Adjugé !

 

Publié en septembre 1970 (Columbia), ce double LP (le neuvième), qui devait voir le groupe renaître de ses cendres (d’où le titre initialement prévu de Phoenix pour marquer leur renaissance) est construit autour de deux faces, l'une proposant des enregistrements de prestations live (New York, début 1970), l'autre étant axée sur des sessions de studio et des titres inédits.

 

Il faut en retenir, parmi les plages live, le long Eight Miles High de l’époque psychédélique, de 16 minutes (où guitare, basse et batterie s’en donnent à cœur-joie), le graveleux Lover Of The Bayou (qui ouvre le disque), le Positively 4th Street (signé qui ? Dylan, bien sûr !), les classiques intemporels Mr Tambourine Man et Mr Spaceman.

 

Côté studio, des nouveaux titres (écrits par les membres eux-mêmes) comme le superbe Chesnut Mare, mélange de folk et de country-rock, le génial Just A Season, All The Things, Yesterday’s Train, Welcome Back Home (anti Vietnam). J’étais sceptique, je vous le concède, sur l’aptitude à réentendre un bon album des Byrds, après la moyenne production qui fut la leur antérieurement (Dr. Byrds & Mr. Hyde).

 

Ce double m’a agréablement surpris. Surtout sa face studio, pas mal foutue et brillante. Je n’étais pas très enthousiaste mais là, je m’incline quant à ce disque le plus long et le seul double que les Byrds aient réalisé pendant leur carrière. Untitled a fière allure (RAZOR).

 

 

Disque 1 (live).

 

1) Lover Of The Bayou.

2) Positively 4th Street.

3) Nashville West.

4) So You Want To Be A Rock 'N' Roll Star.

5) Mr. Tambourine Man.

6) Mr. Spacemen.

7) Eight Miles High.

 

Disque 2 (studio).

 

1) Chestnut Mare.

2) Truck Stop Girl.

3) All The Things.

4) Yesterday's Train.

5) Hungry Planet.

6) Just A Season.

7) Take A Whiff On Me.

8) You All Look Alike.

9) Welcome Back Home.

 

 

Skip Battin:basse,chant.

Roger McGuinn:guitare,chant.

Gene Parsons:batterie,chant.

Clarence White:guitare,chant.

 

 

 

Voir les commentaires

Stupéfiant !

Publié le par zizik6070

The-Byrds---The-Notorious-Byrd-Brothers---1968.jpg

Genre: rock psychédélique.

 

THE BYRDS

 

THE NOTORIOUS BYRD BROTHERS - 1968

 

POUR ECOUTER THE BYRDS - THE NOTORIOUS BYRD BROTHERS - 1968

 

link

 

 

Les Byrds n'ont jamais fait dans la simplicité. Leur histoire est jalonnée de cohabitations difficiles, d'égos surdimensionnés, de rivalités malsaines, de ruptures en tous genres.  Roger Mc Guinn, David Crosby, Chris Hillman, Michael Clarke constituent le line-up de référence de l'année 1968.

 

Au moment de la sortie de leur numéro 5, The Notorious Byrd Brothers, ils ne sont d’ailleurs plus que 4, leur leader, Gene Clark ayant jeté l'éponge depuis un moment (avant l'excellent Younger Than Yesterday, si mes souvenirs sont bons). Pour ce disque, c'est au tour de David Crosby de se faire lourder pendant les sessions d'enregistrement. Est-ce pour lui faire payer son comportement irascible et son départ, que les trois autres Byrds osent une pochette cynique faisant apparaître, depuis les trois box d’une écurie, Hillman, McGuinn et Clarke, le quatrième box étant occupé par un cheval… De là à considérer Crosby comme un bourrin, il n’y a qu’un sabot… Crosby l’a longtemps eu saumâtre !

 

Les Byrds, une fois l’album enregistré, se retrouveront même à deux (par rapport aux 5 de départ), puisque Michael Clarke mettra également les voiles. Toujours est-il que cet album de 28 minutes, sorti au tout début de janvier 1968, cohérent, ambitieux, expérimental (sur le psychédélisme)  est merveilleux.

 

Mélange de folk rock, psychedelic rock, électro et jazz, il se trouve de très intéresssants atomes crochus avec la country. The Notorious Byrds Brothers comprend certains titres les plus doux et les plus éthérés du groupe. Il débute par un étrange, mais énergique et entraînant  Artificial Energy (sur les problèmes avec les amphés). Goin’ Back est très poignant et d'une grande nostalgie (c’est une composition signée King et Goffin). Ce duo signe également le très court morceau Wasn’t Born To Follow repris en face A du vinyle (et que l’on retrouvera en 1969 sur la musique du film Easy Rider). Draft Morning, auquel prend part Crosby, est époustouflant, Get To You, enluminé. Splendides aussi sont Old John Robertson ou ces deux pièces nommées Change Is Now et Space Odyssey. Dans l’histoire, David Crosby le viré n’apparaît même pas sur les titres de sa composition (partielle) comme Draft Morning, Tribal Gathering et Dolphin’s Smile.

 

Les Byrds sont un groupe important des années 60, ici à leur zénith, et qui a influencé moultes générations. Cet album (stupéfiant, c'est le cas de le dire) marque leur apogée. The Notorious Byrd Brothers est une référence de leur répertoire (RAZOR).

 

 

1) Artificial Energy.

2) Goin' Back.

3) Natural Harmony.

4) Draft Morning.

5) Wasn't Born To Follow.

6) Get To You.

7) Change Is Now.

8) Old John Robertson.

9) Tribal Gathering.

10) Dolphin's Smile.

11) Space Odyssey.

 

 

Michael Clarke:batterie.

David Crosby:guitare,basse,chant.

Chris Hillman:basse,guitare rythmique,chant.

Roger McGuinn:guitare,Moog,chant.

 

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Le folk-rock se popularise.

Publié le par zizik6070

Byrds---Mr-Tambourine-Man---1965.jpg

Genre:folk-rock.

 

THE BYRDS

 

MR. TAMBOURINE MAN - 1965

 

POUR ECOUTER THE BYRDS - MR TAMBOURINE MAN - 1965

 

link

 

C’est un hit de Bob Dylan qui donne le titre à cet album des Byrds, leur premier, en 1965, sur Columbia Records. Le premier line-up de ce groupe d’anthologie est alors composé d’un certain Jim McGuinn (son vrai nom), plus connu sous le prénom d’emprunt de Roger, chanteur et guitariste, d’une future légende du rock, David Crosby, guitariste et officiant également au chant, de Gene Clark, l’immense Clark, compositeur hors normes qui, outre le chant, fait aussi dans les percus, de Chris Hillman, bassiste et autre pointure, de Michael Clarke, batteur, plus effacé, mais néanmoins indispensable complément.

Très à son affaire dans le registre folk rock, les Byrds, aujourd'hui encore, sont un peu trop souvent les « laissés pour compte » du rock. Et pourtant, ils ont tenu un rôle majeur en faisant la promotion de nombreux titres de Dylan, ce qui l’a bien aidé dans le démarrage de sa carrière et en marquant de leur empreinte la scène musicale des années 60. Entre un rock qui commence à décliner et un psychédélisme qui n’est pas encore vraiment installé, les Byrds vont se positionner et influencer des artistes comme Simon & Garfunkel, les Beatles (et réciproquement).

En mélangeant le folk de tradition américaine à la modernité du british rock façon Scarabées, le groupe de McGuinn trace définitivement le sillon du folk rock. Mr Tambourine Man est l’album qui va les mettre sur leune voie dorée. De Dylan, dont ils reprendront régulièrement, et par la suite, au moins deux titres par LP, ils interprètent, outre la chanson titre, Chimes Of Freedom, All I Really Want To Do ainsi que Spanish Harlem Incident. Au temps pour nous, cet album ne se limite pas aux seules excellentes reprises de morceaux puisés dans le catalogue du Zim.

Excellent disque d’une demi-heure, on peut y trouver des compositions, au demeurant excellentes, de  Gene Clark comme I’ll Feel A Lot Better, de McGuinn (You Won’t Have To Cry), un agréable The Bells Of Rhymney d’Idris Davies et de Peter Seeger (précurseur du folk avec Guthrie), Here Without You, I Knew I’d Want You. On appréciera surtout sur cet opus, la belle voix de McGuinn de même que les merveilleuses et précises harmonies vocales. Produit par Terry Melcher, on y retrouve certains clients comme Leon Russel, Jerry Cole, Hal Blaine. 

Les Byrds, par ce disque sorti en juin 1965, alors que le single Mr Tambourine Man caracole en tête des charts, peuvent mesurer la popularité qu'ils drainent avec cet opus. Cet album, aujourd’hui, est un peu daté, mais n’en demeure pas moins un disque à posséder. Le folk-rock se popularise et ce son si particulier restera à jamais leur signature (RAZOR).

 

1) Mr. Tambourine Man.

2) I Feel A Whole Lot Better.

3) Spanish Harlem Incident.

 

4) You Won't Have To Cry.

 

5) Here Without You.

 

6) The Bells Of Rhymney.

 

7) All I Really Want To Do.

 

8) I Knew I'd Want You.

 

9) It's Not Use.

 

10) Don't Doubt Yourself, Babe.

 

11) Chimes Of Freedom.

 

12) We'll Meet Again.

 

 

 

Gene Clark:guitare,percussions,chant.

Michael Clarke:batterie,percussions.

David Crosby:guitare,chant.

Chris Hillman:basse,mandoline,chant.

Jim McGuinn:guitare,banjo,chant.

Jerry Cole:guitare.

Larry Knechtel:basse.

Leon Russell:basse,orgue.

Hal Blaine:batterie,percussions.

Voir les commentaires

Les Byrds allument la mèche.

Publié le par zizik6070

Byrds---Preflyte-Sessions---1969.jpg

Genre: pop,folk-rock.

 

THE BYRDS

 

PREFLYTE SESSIONS - 1969

 

POUR ECOUTER THE BYRDS - PREFLYTE SESSIONS - 1969

 

link

 

 

 

Bien avant que les Byrds ne deviennent le groupe d’anthologie qu’il a été, il leur a fallu d’abord en passer par ce Preflyte Sessions qui est antérieur, à la période Columbia Records. Ce double album marque donc leurs véritables premiers battements d’ailes. Ils en sont alors à chercher leur son, à peaufiner leurs harmonies vocales, à travailler les titres qui les installeront dans le gotha du rock, plus particulièrement du folk-rock et du country-rock.

 

Sortie en juillet 1969 aux States et en 1973 au Royaume-Uni, puis ré-éditée en 1973 par Columbia, cette collection se confond du fait de ses couvertures différentes mais consiste, quoi qu’il en soit, en une extraordinaire et fascinante tranche d’histoire. Ceux qui ne sont pas encore les Byrds, mais les Jet Set ou les Beafeaters, sont facilement identifiables, au travers des harmonies angéliques de Crosby, des chants mélancoliques de Gene Clark, de la 12 cordes de Roger McGuinn, alors encore appelé Jim McGuinn, ou de la basse d’Hillman.

 

Il est particulièrement intéressant de voir comment ces démos ont évolué pour donner, plus tard, les titres populaires comme Mr Tambourine Man, pour n’en citer qu’un. C’est de la belle musique californienne gorgée de soleil, enregistrée en 1964, une musique que, fan des Byrds ou inculte à leur propos, vous vous devez d’avoir dans votre discothèque.

 

Ce double disque est quand même un des premiers exemplaires d’outtakes réalisé par un groupe. La pratique a été, depuis, banalisée. Preflyte Sessions, c’est la naissance des Byrds par excellence. Ce disque est d'une grande richesse historique (RAZOR).

 

 

Disque 1.

 

1) The Reason Why (II).

2) You Won't Have To Cry (electric).

3) She Has A Way (IV).

4) You Showed Me (electric).

5) Here Without You (II).

6) Don't Be Long.

7) I Knew I'd Want You (electric).

8) Boston (II).

9) Tomorrow Is A Long Way Away (electric).

10) For Me Again (II).

11) It's Not Use (II).

12) You Movin (III).

13) Please Let Me Love You.

14) The Airport Song.

15) Mr Tambourine Man (electric).

16) She Has A Way (III).

17) I Knew I'd Want You (electric I).

18) Boston (Instr.)

19) You Showed Me (instr).

20) The Times They Are A Changin' (instr).

 

Disque 2.

 

1) The Only Girl I Adore.

2) Tomorrow Is A Long Way Away (acoustic).

3) You Showed Me.

4) I Knew I'd Want You (acoustic).

5) You Won't Have To Cry (acoustic).

6) Mr Tambourine Man (acoustic).

7) Willie Jean.

8) Come Back Baby.

9) Jack Of Diamonds.

10) Get Together.

11) She Has A Way (I).

12) Here Without You (II).

13) For Me Again (I).

14) It's Not Use (I).

15) You Movin' (I).

16) Boston (I).

17) She Has Aay (II).

18) You Movin' (II).

19) The Reason Why (I).

20) It's No Use (III).

 

 

 

Jim McGuinn:guitare,chant.

Gene Clark:percussions,harmonica,guitare,chant.

David Crosby:guitare,choeurs.

Chris Hillman:basse.

Michael Clarke:batterie,percussions.

Voir les commentaires

Le son west-coast.

Publié le par zizik6070

Jefferson-Airplane---Crown-Of-Creation---1968.jpg

Genre: acid rock, rock psychédélique.

 

JEFFERSON AIRPLANE

 

CROWN OF CREATION - 1968

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

link

 

 

Paru en 1968, Crown Of Creation est le quatrième album studio du groupe californien qui conserve le même line-up depuis le phénoménal After Bathing At Baxter’s, l’ouvrage de référence rock psychédélique précédent.

 

Moins « bordélique et décalé » que ce dernier, plus expérimental, Crown Of Creation fait un véritable carton (6ème des charts). Cependant, le groupe semble ne pas trop savoir quoi faire, donne l'impression de tergiverser sur la voie à prendre musicalement parlant, ce qui dénote une certaine inégalité  sur cet album, et dévoile au grand jour, quelques faiblesses.

 

Revenant à un son façon Surrealistic Pillow, le groupe continue, parallèlement, à expérimenter. Cette hésitation lui est donc quelque peu préjudiciable. Mais, que de magnifiques morceaux malgré tout : la grâce de Grace sur Lather, sa performance vocale sur Greasy Heart, le Kantner/Balin qu’est In Time (où l’acoustique et l’électrique se côtoient agréablement), Crown Of Creation, l’efficace Ice Cream Phoenix et Triad, un cadeau du ciel offert par un David Crosby qui venait (je crois bien) se faire lourder des Byrds et qui a emmené avec lui son bien.

 

Ce disque permet de passer de très bons moments avec les titres que je vous ai sélectionnés. Le reste de l’album reste du bon crû de l’Airplane, avec une finesse et un style bien dans le ton West Coast. Un album majeur du groupe (RAZOR).

 

 

1) Lather.

2) In Time.

3) Triad.

4) Star Track.

5) Share A Little Joke.

6) Chushingura.

7) If You Feel.

8) Crown Of Creation.

9) Greasy Heart.

11) The House At Pooneil Corners.

 

 

Marty Balin:chant,guitare rythmique.

Grace Slick:chant,piano,orgue.

Paul Kantner:chant,guitare rythmique.

Jorma Kaukonen:chant,guitare électrique.

Spencer Dryden:batterie,chant,piano,orgue.

Jack Casady:basse. 

Voir les commentaires

La fin d'une époque.

Publié le par zizik6070

Jefferson-Airplane---Volunteers-------1969.jpg
Genre: rock psychédélique, acid rock, country rock, hard rock.
 
JEFFERSON AIRPLANE
 
VOLUNTEERS - 1969

POUR ECOUTER L'ALBUM

 
 
1969. Le très discuté Volunteers sort dans les bacs. Le sujet de cette controverse vient de sa coloration politique, affichant clairement des positions anti-militaristes dans certains titres et son incitation à l’anarchie.
Ce sixième LP (5ème studio) aborde également des idéaux écolos (The Farm et Eskimo Blue Day) tandis que certaines chansons dévoilent des textes que l’Amérique puritaine réprouve (We Can Be Together). Cela fait donc beaucoup de sujets de discorde pour un album dont les enregistrements ont été effectués à Frisco avec le line-up traditionnel (ce sera la dernière fois), auréolé d’invités de prestige, Jerry Garcia, Nicky Hopkins, Joey Covington (futur Airplane), David Crosby et Stephen Stills. Rien que des V.I.P !
Succès commercial en dépit de son caractère sulfureux et d’une prestation quelconque à Woodstock, ce disque possède une touche particulière à laquelle Paul Kantner, le mec de Grace Slick (ça fait pas un peu Voici ou Closer ce genre de locution) n’est pas étranger. Les brûlots polico-anti-guerre Volunteers et We Can Be Together, c’est lui qui les signe. Tout comme Wooden Ships, écrit avec David Crosby.
Volonteers annonce les prémices de la fin de l’idéal hippie. Dernier monument de la discographie de l’Airplane, il permet de découvrir un Good Sherperd de la meilleure veine folk-rock psyché, un excellent Hey Frederick (et les solos lourds de Kaukonen). Volunteers marque la fin d'une époque essentielle du rock, celle du flower-power, la dernière réunion du line-up historique de l'Airplane (les départs de Balin et de Dryden scelleront la cessation de cette magnifique aventure musicale et humaine).
A avoir, sans aucun doute, pour ses mélodies magnifiques, ses voix exceptionnelles, pour la belle patte de Kantner. Volunteers (enregistré sur un 16 pistes,chose rarissime pour l'époque) est une pièce maîtresse du catalogue des américains de la baie de Frisco  (RAZOR).
 
 
  
1) We Can Be Together.
2) Good Sherperd.
3) The Farm.
4) Hey Frederick.
5) Turn My Life Down.
6) Wooden Ships.
7) Eskimo Blue Day.
8) A Song For All Seasons.
9) Meadowlands.
10) Volunteers.
 
 
    
Grace Slick:chant,flûte.
Paul Kantner:chant,guitare.
Marty Balin:chant,guitare.
Jorma Kaukonen:guitares,chant.
Jack Cassady:basse.
Spencer Dryden:batterie,percussions.
Nicky Hopkins:piano.
Stephen Stills:orgue.
Jerry Garcia:pedal steel guitare.

 

Voir les commentaires

1969, année hédonique.

Publié le par zizik6070

Jefferson-Airplane---Bless-It-s-Pointed-Little-Head---1969.jpg

Genre: rock psychédélique, acid rock, live.

 

JEFFERSON AIRPLANE

 

BLESS ITS POINTED LITTLE HEAD - 1969

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

link

 

 

   

Pour faire simple et imagé, mon conseil du moment serait: allonge-toi dans l’herbe, tais-toi et prends-en plein la gueule ! Ce live de 1969, c'est décollage à la verticale, arabesques et évolutions improvisées promptes à dérégler l'altimètre et atterissage sur les chapeaux de roue. Donc, autant être à son aise, au ras des paquerettes, la redescente de cet univers lysergique sera mieux assimilée.

 

Cette même année 1969, dans un genre similaire, les disques exceptionnels foisonnent. Quicksilver Messenger Service sort un tonitruant Happy Trails, Grateful Dead y va de son exceptionnel Live Dead. Jefferson Airplane montre qu’il est du même calibre avec Bless Its Pointed Little Head. Le leadership de cette scène musicale californienne et de la contre-culture hippie est en jeu.

 

Dans ce contexte, le Jefferson Airplane figure à son meilleur niveau avec une épine dorsale exceptionnelle, Kaukonen, Casady et Dryden, une chanteuse aux prouesses vocales incomparables, comme le rock en a rarement enfantées (Grace Slick). Ajoutez à cette partie de line-up, l’expérimenté Balin et un Kantner, toujours là pour assurer parfaitement le rôle qui lui est imparti. Extraordinaire groupe de blues rock, l’Airplane de Bless Its Pointed Little Head, enregistré au Fillmore East de New York et West de Frisco, fin 1968, prouve qu’il n’est pas seulement un groupe de studio, mais que sur scène, il peut atteindre la même perfection et la même énergie.

 

J’en veux pour preuve The Other Side Of This Life de Fred Neil, 3/5 Of A Mile in 10 Seconds de Balin, la fabuleuse reprise de Donovan, l’épique et psychédélique Fat Angel, une des pièces maîtresses du disque, It’s No Secret, Somebody To Love, un Rock Me Baby bluesy, mis en exergue par une technique parfaite et un chant plein d’émotion de Jorma Kaukonen, assisté d’un Casady qui fait chauffer à blanc une basse magnifiquement maîtrisée. Ce dernier titre préfigure ce que sera le futur Hot Tuna.

 

Les onze minutes de Bear Melt (avec une rythmique incroyable) clôturent, dans une grande déferlante improvisée, ce fabuleux live qui installe définitivement le groupe au Panthéon du rock. Pour l’éternité.

 

Slick, Kaukonen, Balin, Kantner, Dryden et Casady te transportent à des années-lumière. Et quand la navette spatiale retrouve la terre ferme, tu es encore « tout chose »…. C’est à couper le souffle (RAZOR).

 

 

 

1) Clergy.

2) 3/5 Of A Mile In 10 Seconds.

3) Somebody To Love.

4) Fat Angel.

5) Rock Me baby.

6) The Other Side Of This Life.

7) It's No Secret.

8) Plastic Fantastic Lover.

9) Turn Out The Lights.

10) Bear Melt.

 

 

 

Marty Balin:chant,basse.

Jack Casady:guitare rythmique,basse.

Spencer Dryden:batterie,percussions.

Paul Kantner:chant,guitare rythmique.

Jorma Kaukonen:chant,guitare.

Grace Slick:chant.  

Voir les commentaires

A grand renfort d’acids.

Publié le par zizik6070

Jefferson-Airplane----Surrealistic-Pillow---1967.jpg

Genre: rock psychédélique, acid rock.

 

JEFFERSON AIRPLANE


SURREALISTIC PILLOW - 1967

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

link

 

 

 

L’année 1967 est un millésime exceptionnel pour le Rock et Surrealistic Pillow (nom allusif au vocabulaire de la drogue), deuxième album de Jefferson Airplane, groupe majeur de la scène de Frisco, caractéristique de par sa couleur rose, contribue grandement à cet état de fait.

 

Symbole du psychédélisme, l’album, classé 146 pour Rolling Stone Magazine, fleure bon la vie communautaire hippie, respire la quête d'une dérive sous psychotrope. Bref, Jefferson Airplane commence son opération « décollage » sous LSD, en aspergeant son folk rock californien de gouttes lysergiques. Jefferson Airplane et la drogue, nous y sommes.

 

Jorma Kaukonen et sa guitare acide, la sculpturale Grace Slick à la voix inimitable (White Rabbit), glaçante et délurée, riche et envoûtante, plantent un décor parfois inquiétant, parfois chaleureux, tourmenté et exaltant et incarnent le son du Jefferson de cette période de plongée dans les trips.

 

C’est perceptible sur le célébrissime "Somebody To love" et sur l’hymne éthéré à la drogue qu’est White Rabbit, que Grace, transfuge de Great Society (avec son mari Darby) et succédant à Signe Anderson (le batteur jazz Spencer Dryden intègre également l’Airplane sur cet album), ramène dans ses bagages. J’ai personnellement un faible pour les deux ballades que sont le mystérieux Today et Comin’ Back To Me à la sublime mélodie.

 

Unique, zarbi, doté d’un son exceptionnel dans sa remastérisation, bénéficiant d’une brochette techniquement affûtée de beaux sujets (Kaukonen, Balin, Casady, Kantner, Dryden et Slick), psychédélique comme pas deux, ce disque, dû pour l’essentiel à l’exquise écriture d’un  Marty Balin raffiné, est un joyau en toile de fond duquel apparaît un certain Jerry Garcia du Grateful Dead, autre maître du genre, à titre de conseiller…

 

Raison de plus pour y accorder du crédit et se faire plaisir en l’écoutant en boucle, dans l’esprit de l’époque, en faisant abstraction d’une écriture aujourd’hui dépassée et aux utopies vite étouffées dans l’œuf (RAZOR).


 

1) She Has Funny Cars.

2) Somebody To Love.

3) My Best Friend.

4) Today.

5) Comin’ Back To Me.

6) 3.5 Miles In 10 Seconds.

7) DCBA-25.

8) How Do You Feel.

9) Embryonnic Journey.

10) White Rabbit.

11) Plastic Fantastic Lover.


 

Grace Slick:chant,piano,orgue,flûte.

Paul Kantner:guitare,chant.

Jorma kaukonen:guitare solo,guitare rythmique,chant.

Jack Casady:basse,basse fuzz,guitare rythmique.

Spencer Dryden:batterie,percussions.

Marty Balin:guitare,chant.

Jerry Garcia:guitares,chœurs,conseiller.

Voir les commentaires

Décollage imminent, attachez vos ceitures...

Publié le par zizik6070

Jefferson-Airplane---Takes-Off---1966.jpg

Genre: rock psychédélique, acid rock, folk rock.

 

JEFFERSON AIRPLANE

 

JEFFERSON AIRPLANE TAKES OFF - 1966

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

link

 

 

Sur la scène musicale de San Francisco, l’Airplane a été un précurseur et surtout un promoteur de ce fabuleux rock psychédélique de la baie. 40 ans après, vous pouvez sonder et resonder sur cette époque, c'est le nom de Jefferson Airplane qui revient le plus souvent.

 

Très populaires, les interprètes du sublime White Rabbit ou de Somebody To Love demeurent la figure de proue de ce mouvement musical particulièrement fertile qui a balayé le rock & roll. Ce premier album Jefferson Airplane Takes Off, publié par RCA en 1966 s’inscrit, cela va de soit, dans un registre folk-rock psychédélique.

 

La formation initiale comprend alors son noyau de départ Marty Balin, le créateur du groupe, chanteur et à la guitare rythmique (qui signe huit des onze titres), Jack Casady à la basse, Jorma Kaukonen (lead guitare), Paul Kantner (chant et guitare rythmique), ainsi que Skip Spence à la batterie et la miss « couettes », Signe Anderson, au chant. Signe Toly Anderson (une belle voix bien puissante) apparaît donc sur cet album. Elle ne participe pas longtemps aux projets de l’Airplane et est vite remplacée par Grace Slick. Sa dernière contribution est datée au 15 Octobre 1966 (au Fillmore de Frisco). Quant à Skip Spence (un schizo notoire qui, sous acid, a démoli un studio d’enregistrement), transfuge du Quicksilver Messenger Service, dont il fut un des premiers guitaristes, il intègre Jefferson Airplane pour en devenir…le premier batteur, avant de cofonder Moby Grape. Spencer Dryden lui succédera.

 

Jefferson Airplane Takes Off pose les bases de ce que le groupe va développer dans les années à suivre et qui vont l’installer au sommet de la déferlante psychédélique. Deux titres symbolisent à merveille ce groupe encore en gestation : It’s Not Secret et Run Around. Autres bons moments: Tobacco Road, Blues From An Airplane, Bringin’ Me Down, Run Around, And I Like It et Chauffeur Blues.

 

Ce disque est une merveille pour qui veut  découvrir ou ré-entendre le son du milieu des années 60 d’un groupe d’anthologie. Pour qui l’ignore, ce dont je doute, c’était ça la baie de Frisco, les hippies. C’est sur ces titres qu’ils voyageaient sous LSD. Et c’est génial de se remettre un p’tit coup de Takes Off, de temps en temps, de se remémorer les premiers pas d’un line-up (surtout son noyau) qui va compter dans la musique. Takes Off est un classique sous-estimé (RAZOR).


 

1) Blues From An Airplane.

2) Let Me In.

3) Bringing Me Down.

4) It's No Secret.

5) Tobacco Road.

6) Come Up The Years.

7) Run Around.

8) Let's Get Together.

9) Don't Slip Away.

10) Chauffeur Blues.

11) And I Like It.

 

 

Signe Anderson:chant,percussions.

Marty Balin:chant,guitare rythmique.

Jack Casady:basse.

Paul Kantner:chant,guitare rythmique.

Jorma kaukonen:guitare.

Skip Spence:batterie.  

Voir les commentaires

Retour à la case départ.

Publié le par zizik6070

Steppenwolf---Seven---1970.jpg

Genre: hard rock, rock psychédélique, blues-rock, heavy metal.

 

STEPPENWOLF

 

SEVEN - 1970

 

POUR ECOUTER DES EXTRAITS link


 

Après le politico-expérimental Monster, Steppenwolf en finit d’haranguer ses fans avec ses chansons à pseudo-messages et réaccorde de l'intérêt à la musique qu'il pratique. Marri de n’avoir pas accroché les charts depuis un bon moment (ce n’est pas avec un répertoire contestataire et incitatif à la rébellion que les radios vont leur donner du temps d’antenne), Steppenwolf tente, avec Seven (cinquième album studio de 1970), de redorer son blason en revenant aux bases gagnantes : du lourd, encore du lourd, toujours du lourd.

 

Je n’ai pas été tendre avec les deux albums précédents (et je confirme) ; je suis plus enthousiaste pour ce disque, bien meilleur. Avec George Biondo en lieu et place de Nick Saint-Nicolas à la basse, Steppenwolf revisite un genre graveleux dans lequel il excelle et duquel il n'aurait jamais dû se détacher. 

 

Et comme par enchantement, les canadiens retrouvent cette efficacité qui leur fit défaut l’espace des deux derniers opus (At Your Birthday Party et Monster de 1969). Il en découle une belle collection de chansons comme Ball Crusher, Forty Days And Forty Nights, l’autobiographique ballade Renegade, Who Needs Ya, Hippo Stomp, ainsi qu’une belle reprise (Snowblind Friend) d’un artiste qui leur est familier, Hoyt Axtons (The Pusher sur l’album éponyme de 1968). Et puis il y a cet instrumental au nom imprononçable, sorte de jazz-rock mélodique assez sympa: le titre à consonnance germanique, Earschlippenloudenboomer, vraisemblablement influé par le séjour est-allemand de l'enfant John Kay. 

 

Seven met également en exergue les multiples facettes de ce dernier, aussi à l'aide en costume de hard rock singer que dans un registre plus acoustique (Snowblind Friend), ainsi que l’apport ô combien important de la doublette Byrom et Biondo, notamment au chant. Seven est très intéressant, mais sans grandes envolées. Mais je m’en contente, vu la disette qui précède (RAZOR).

 

 

1) Ball Crusher.

2) Forty Days And Forty Nights.

3) Fat Jack.

4) Renegade.

5) Foggy Mental Breakdown.

6) Snowblind Friend.

7) Who Needs Ya.

8) Earschplittenloudenboomer.

9) Hippo Stomp.

 

 

 

George Biondo:basse,choeurs.

Larry Byrom:guitare,choeurs.

Goldy McJohn:claviers.

John Kay:guitare,harmonica,chant.

Jerry Edmonton:batterie.

Voir les commentaires

1 2 > >>