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Lourdeur et simplicité.

Publié le par RAZOR

Iron-Butterfly---Heavy---1968.jpg

Genre: rock psychédélique, acid rock, blues-rock.

 

IRON BUTTERFLY

 

HEAVY - 1968  (3,5)

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

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Iron Butterfly, formé en 1966 aux confins de San Diego et émigré vers Los Angeles, représente la partie dite lourde de la scène californienne. Il boxe dans la même catégorie que Blue Cheer (voir par ailleurs). D’où son ancrage dans le décor rock psychédélique, d’où son statut de précurseur du heavy metal et, comme c’est très envisageable, d’où le titre de son premier album, Heavy sorti en 1968.

 

Second couteau du rock, ce groupe n’en a pas moins quelques belles cordes à son arc. In-A-Gadda-Da-Vida est son heure de gloire et un titre devenu culte pour qui s’intéresse au rock.

 

Outre ce mémorable morceau, Iron Butterfly est l’auteur de performances particulièrement intéressantes construites autour d’une musique psychédélique puissante, d’un son boueux entretenu par l’orgue omniprésent de Doug Ingle (également chanteur).

 

Avec Darryl DeLoach au chant (décédé en 2002 d’un cancer du foie), Danny Weis à la guitare, Greg Willis à la basse et Jack Pinney à la batterie (les deux derniers nommés sont vite remplacés par Jerry Penrod et Bruce Morris, lui-même auteur d’une très brève pige au sein du groupe et auquel on lui a préféré Ron Bushy), ils constituent la mouture initiale d’Iron Butterfly, réputée pour son acid rock puissant et pour son appartenance au mouvement musical rebelle espéré par toute une génération.

 

Après ce premier disque (pour Atco, filiale d’Atlantic), produit par Charles Greene et Brian Stone, seuls restent Ingle et Bushy (Lee Dorman et Erik Brann complètent alors le line-up qui fera In-A-Gadda-Da-Vida). Heavy a frappé les esprits d’entrée. Pour rester quasiment une année dans les charts US (en culminant au rang 78), faut-il encore avoir du grain à moudre…

 

Heavy l’a, même s’il n’est pas parfait et manque d’uniformité. Iron Butterfly en est encore à installer sa marque. Certaines pistes ont d’incontestables atouts, comme Possession et Unconscious Power (et sa belle ligne de basse), emmenées par les riffs puissants ou le rythme hypnotique de l’orgue Hammond de Doug Ingle (cet instrument a rarement été utilisé, voir jamais, à cette sauce, préalablement, dans le rock), comme le bluesy lourd repris d’Allen Toussaint, Get Out Of My Life Woman, Look For The Sun (et sa base rock garage), So-Lo (de belles harmonies vocales et une guitare, en arrière plan, qui a des choses à dire), Fields Of Sun, le concis Stamped Ideas ou encore Iron Butterfly Theme.

 

Avec du recul, en analysant comme il se doit, on peut toujours trouver à redire sur des riffs qui ne soient pas toujours caractéristiques, sur des mélodies reléguées au second plan. Il faut remettre les choses dans leur contexte.

 

C’était la musique et le son de cette époque, dont beaucoup de choses étaient à écarter. Mais ce qui reste, qui est audible et artistiquement représentatif de la fin des années 60 et de ce groupe, mérite une écoute et un intérêt. Ne serait-ce qu’en vertu de son aspect historique (RAZOR).


 

1) Possession.

2) Unconscious Power.

3) Get Out Of My Life Woman.

4) Gentle As It May Seem.

5) You Can't Win.

6) So-Lo.

7) Look For The Sun.

8) Fields Of Sun.

9) Stamped Ideas.

10) Iron Butterfly.


 

Doug Ingle:claviers,chant.

Ron Bushy:batterie.

Danny Weis:guitare.

Jerry Penrod:basse,chant.

Darryl DeLoach:chant,guitare,percussions.

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Opus plus pastoral.

Publié le par RAZOR

It-s-A-Beautiful-Day---Marrying-Maiden---1970.jpg

Genre: rock psychédélique, rock.

 

IT'S A BEAUTIFUL DAY

 

MARRYING MAIDEN - 1970

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

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Le deuxième LP de It's A Beautiful Day, ce groupe de Frisco qui surfe sur la vague psychédélique balayant tout sur son passage, vient après son album éponyme de 1969. Ce dernier a connu un énorme succès (White Bird notamment) et leur acid-rock velouté partage les affiches du Fillmore West avec les Dead et Airplane, les pointures de l’époque.

 

Avec Marrying Maiden, la formation américaine change quelque peu de direction musicale. Enregistré au début des années 70, ce disque est encore un bien bel ouvrage avec des titres d’une grande douceur.

 

Il est un album éclectique, calme et serein, qui s’ouvre avec Don And Dewey (en hommage à un duo de musiciens de rythm & blues du même nom), suivi du classique folk The Dolphins, repris de Fred Neil (qui n’est pas sans rappeler The New Riders Of The Purple Sage à leurs débuts), puis de Essence Of Now, un bien beau titre-ballade très attachant, du plaisant Hoedown (le violon de Laflamme s’enflamme sans retenue), du pop bien structuré Soapstone Mountain (surprenant dans cette atmosphère tranquille).

 

Pas mal également, Good Lovin’. Marrying Maiden bénéficie de la présence discrète, en guest, de Jerry Garcia du Grateful Dead (dont le coup de pédale-steel et les riffs se lisent sur Hoedown ou sur It Comes Right Down To You). La ballade Do You Remember The Sun  termine agréablement ce disque, certes moins bon que l’album initial du groupe, mais recélant des morceaux très agréables. J’aime (RAZOR).


 

1) Don And Dewey.

2) The Dolphins.

3) Essence Of Now.

4) Hoedown.

5) Soapstone Mountain.

6) Waiting For The Song.

7) Let A Woman Flow.

8) It Comes Right Down To You.

9) Good Lovin'.

10) Galileo.

11) Do You Remember The Sun?


 

Pattie Santos:percussions,chant.

Val Fuentes:batterie,chant.

Fred Webb:cor fançais,claviers,chant.

David LaFlamme:flûte,violon,guitare,chant.

Mitchell Holman:basse,harmonica,chant.

Hal Wagenet:guitare,chant.

Richard Olsen:clarinette.

Jerry Garcia:banjo sur Hoedown,pedal steel.

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Le meilleur EMI.

Publié le par RAZOR

The-J.-Geils-Band---Sanctuary---1978.jpeg

Genre: rock.

 

THE J. GEILS BAND

 

SANCTUARY - 1978

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT

 

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Ici débute la période EMI Records, celle qui sera la plus prolixe en matière commerciale, partant de là, la plus rémunératrice et la plus populaire pour le J. Geils Band. Sanctuary (1978) a donc une importance historique dans la carrière du groupe américain.

 

Désormais plus pop, ce disque est couvert d’or rapidement, ce qui n’avait plus été d’actualité depuis 1973 avec Bloodshot (et bien sûr avec Full House en 1972). Ce changement de maison de disque n’altère en rien l’énergie et la détermination qui ont toujours animées cette formation.

 

Wild Man, Just Can’t Stop Me et One Last Kiss (Top 40 en 1978) en sont les preuves tangibles. Toutefois, avec Joe Wissert aux manettes (le choix est discutable), dès les premières mesures, il ne faut pas être grand clerc pour constater une métamorphose sonore ; le son reste dur mais vire franchement au pop.

 

Wissert (producteur notamment de Earth, Wind & Fire) a travaillé cet aspect à des fins de ratisser une nouvelle cible. Le choix du titre Take It Black en atteste. Il sent les espèces sonnantes et trébuchantes. Mes choix portent plutôt sur Teresa, très belle ballade pop plaintive. Wild Man nous replonge dans la période Atlantic. Sanctuary crache le feu, c’est sublime. Ce dernier titre est une piqûre de rappel pour ne pas oublier que le J. Geils Band, sur scène, c’était quand même quelque chose (CF Full House).

 

Ce premier album pour EMI n’est pas pour me déplaire, loin s’en faut. Je lui accorde des atouts auxquels je ne m’attendais pas, du fait du changement de cap professionnel. Pour ce qui va suivre, c'est plus discutable…(RAZOR).


 

1) I Could Hurt You.

2) One Last Kiss.

3) Take It Back.

4) Sanctuary.

5) Teresa.

6) Wild Man.

7) I Can't Believe You.

8) I Don't Hang Around Much Anymore.

9) Just Can't Stop Me.


 

Jerome Geils:guitares.

Peter Wolf:chant.

Magic Dick:harmonica.

Seth Justman:claviers,choeurs.

Stephen Jo Bladd:batterie,choeurs.

Danny Klein:basse.

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Fin deparcours artistique.

Publié le par RAZOR

The J. Geils Band - Monkey Island - 1977

Genre: rock.

 

THE J. GEILS BAND

 

MONKEY ISLAND - 1977

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

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Après le Blow Your Face Out, publié en 1976, dans lequel la bande à Wolf et Geils crache le feu en public, J. Geils Band sort un septième album studio : ce Monkey Island de 1977.

 

Sa particularité est d’avoir été publié sous le nom de Geils, mais il est bel et bien à mettre au crédit du line-up du moment : Bladd, Geils, Justman, Klein, Dick et Wolf. C’est le dernier de la période artistiquement intéressante, dite Atlantic.

 

En passant chez le concurrent EMI, le son va changer, fédérant autour de lui une nouvelle clientèle. J. Geils Band deviendra alors plus commercial et perdra de sa superbe. Dès lors, profitez encore de cet album explosif et varié, cohérent, via ce qui constitue leur meilleur ici : un Surrender funky, Monkey Island (9 minutes sublimes), Wreckage, la ballade I’m Falling, le hard Somebody. Après ce dernier disque pour Atlantic, le J. Geils Band ne sera plus vraiment le même.

 

Finie la galère artistique, place aux retombées mercantiles. J. Geils Band en a fini de ramer dans l’Atlantic (RAZOR).


 

 

1. Surrender.

2. You're The Only One.

3. I Do.

4. Somebody.

5. I'm Falling.

6. Monkey Island.

7. I'm Not Rough.

8. So Good.

9. Wreckage.


 

Stephen Jo Bladd:percussion,batterie,chant.

J.Geils:guitare.

Seth Justman:claviers,chant.

Danny Klein:basse.

Magic Dick:harmonica,trompette,harmonium.

Peter Wolf,Cissy Houston:chant.

Evette Benton,Michelle Cobbs,Barbara Ingram:choeurs.

Theresa Reed,Diane Sumler,Harriet Tharpe,Luther Vandross:choeurs.

Michael Brecker,Ronnie Cuber,Lew Del Gatto,Frank Vicari:saxophone.

Randy Brecker,Alan Rubin,Lew Soloff:trompette.

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Disque étonnant.

Publié le par RAZOR

J.-Geils-Band---Hotline---1975.jpeg

Genre: rock.

 

THE J. GEILS BAND

 

HOTLINE - 1975

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

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Après leur très bon Nightmares And Other Tales From The Vinyl Jungle, le J. Geils Band revient l’année suivante avec Hotline (1975). Vu qu’il était difficile d’égaler son prédécesseur, élevé à un haut niveau d’excellence, c’est avec curiosité que les fans attendaient ce sixième album.

 

Il a fallu se rendre à l’évidence : ce J. Geils Band n’a pas fini d’étonner. Ils n’en ont jamais assez. Même si le nouvel album n’a pas la lourdeur de celui auquel il succède, il n’en est pas moins un excellent disque de hard blues, R & B, funk et soul, solide, intéressant et qui mérite une écoute attentive et complète.

 

Il a des moments qui, indéniablement, sont des arrêts de rigueur : Love-Itis est un tueur, mais retenez également Believe in Me, Easy Way Out, Jealous Love, Mean Love. J. Geils Band ne lâche rien et laisse, une fois encore, l’auditeur sur le cul. Avec ce cohérent Hotline (RAZOR).


 

1) Love-Itis.

2) Easy Way Out.

3) Think It Over.

4) Be Careful (What You Do).

5) Jealous Love.

6) Mean LOve.

7) Orange Driver.

8) Believe In Me.

9) Fancy Footwork.


 

Stephen Bladd:percussions,batterie,chant.

J. Geils:guitare.

Seth Justman:claviers,chant.

Danny Klein:basse.

Magic Dick:harmonica,trompette.

Peter Wolf:chant.

Juke Joint Jimmy:guitare.

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Comme des crevards.

Publié le par RAZOR

The-J.-Geils-Band---Nightmares-And-Other-Tales-From-The-Vi.jpeg

Genre: rock.

 

THE J. GEILS BAND

 

NIGHTMARES...AND OTHER TALES FROM THE VINYL JUNGLE - 1974

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

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S’il est un LP du J. Geils Band dans lequel l’accent est mis sur les énormes dispositions musicales de ce groupe, c’est ce Nightmares And Other Tales From The Vinyl Jungle, cinquième du nom et sorti en 1974.

 

Jamais, depuis leurs débuts (exception faite du live Full House), ce line-up ne s’est autant craché dans les mains pour interpréter chaque titre. Les six musiciens sont au top de leur art, dans le dur, comme des crevards et transforment, à la sueur, une écriture jusqu’alors honnête, en compositions costaudes et spectaculaires.

 

C’est indéniable, le J. Geils Band s’améliore à chaque sortie et son meilleur travail, c’est sous Atlantic qu’il faut le chercher (jusqu’à Monkey Island). Ce Nightmares peut être considéré comme un des plus excitants et probants produits de cette période.

 

Vous voyez le schéma ? A noter la sublime prestation du chanteur Peter Wolf (RAZOR).


 

1) Detroit Breakdown.

2) Givin' It All Up.

3) Must Of Got Lost.

4) Look Me In The Eye.

5) Nightmares.

6) Stoop Down.

7) I'll Be Coming Home.

8) Funky Judge.

9) Gettin' Out.


 

Stephen Bladd:percussions,batterie,chant.

J. Geils:guitare,mandoline.

Seth Justman:claviers,chant.

Danny Klein:basse.

Magic Dick:harmonica,trompette.

Peter Wolf:chant.

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Mérite une attention autre.

Publié le par RAZOR

The-J.-Geils-Band---Ladies-Invited---1973.jpeg

Genre: rock.

 

THE J. GEILS BAND

 

LADIES INVITED - 1973  (3,5)

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

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Comme son titre le laisse supposer, c’est autour du thème de l’amour et des femmes qu’est articulé ce quatrième album du J.Geils Band. Plus funky et soul, le répertoire se partage entre du bon blues-rock et des ballades agréables.

 

En dépit d’un manque de titres porteurs, ce disque, à propos duquel j’ai pu lire des critiques assassines complètement gratuites, même s’il n’est pas ce que j’ai entendu de mieux dans ma vie, fait partie de cette longue liste de produits situés entre « le moyen de gamme et le bon » qu’on va écouter avec plaisir (j’insiste bien !) mais très épisodiquement ; autrement dit, il n’est pas et ne sera jamais mon disque de chevet, mais il a droit à une légitime considération.

 

Le travail réalisé est honnête, l’écriture complètement à leur charge (aucune reprise) est de qualité, mais il manque quelque chose pour le faire passer dans une classe supérieure. Le mieux est de vous faire une opinion par vous-même, sans influence. Allez-faire un tour du côté de Deezer, vous le trouverez dans votre recherche.

 

Personnellement, je focalise plus sur les trois premiers titres (Did You No Wrong, I Can’t Go On et Lay Your Good Thing Down) ainsi que sur Chimes et My Baby Don’t Love Me (RAZOR).


 

1) Did You No Wrong.

2) I Can't Go On.

3) Lay Your Good Thing Down.

4) That's Why I'm Thinking Of You.

5) No Doubt About.

6) The Lady Makes Demands.

7) My Baby Don't Love Me.

8) Diddyboppin'.

9) Take A Chance (On Romance).

10) Chimes.


 

Peter Wolf:chant.

Jay Geils:guitare.

Magic Dick (Richard Salwitz):harmonica.

Danny Klein:basse,saxophone.

Stephen Bladd:batterie,percussions.

Seth Justman:claviers,chant.

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Dans l'ombre de Full House.

Publié le par RAZOR

The-J.-Geils-Band---Bloodshot---1973.jpeg

Genre: rock.

 

THE J. GEILS BAND

 

BLOODSHOT - 1973

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

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Full House a placé la barre très haute. Quand on est capable de publier un live de ce niveau, on suscite la curiosité, on est regardé d’une autre manière, on est moins tolérant à votre endroit, en cas de relâchement. Vous l’avez fait ? Ok, alors refaites-le !

 

Autrement dit, ce Bloodshot de 1973, venant après Full House (1973), n’a pas de droit à l’erreur et ne doit pas constituer un frein à la formidable ascension du J. Geils Band. Pour moi, le résultat est concluant.

 

L’album est bien interprété, bien foutu, joliment produit, doté d’une matière acceptable qui fait la part belle aux originaux. L’effort est louable, mais la différence est assez marquée avec le J.Geils Band graveleux des deux albums pré-Full House. Certains peuvent le lui reprocher et ne pas s’en satisfaire.

 

Personnellement, je ne retiendrais que le seul plaisir que j’ai eu à écouter ce disque concluant animé par des pistes de qualité. Mon désintérêt va vers Don’t Try To Hide It et, à un degré moindre, Give It To Me, de la chair à FM. Pour le reste, j’aime ce mélange de rock tous azimuts et de ballades funky. J’ai toujours passé un bon moment en tête-à-tête avec Bloodshot (RAZOR).


 

1) (Ain't Nothin' But A) Houseparty.

2) Make Up Your Mind.

3) Back To Get Ya.

4) Struttin' With My Baby.

5) Don't Try To Hide It.

6) Southside Shuffle.

7) Hold Your Loving.

8) Start All Over Again.

9) Give It To Me.


 

Stephen Bladd:percussions,batterie,chant.

J. Geils:guitare.

Seth Justman:claviers,chant.

Danny Klein:basse.

Magic Dick:harmonica,trompette.

Peter Wolf:chant.

Mike Hunt:saxophone.

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Fait de sueur et de bières.

Publié le par RAZOR

The-J.-Geils-Band---The-Morning-After---1971.jpeg

Genre: rock.

 

THE J. GEILS BAND

 

THE MORNING AFTER - 1971

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

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Le premier album (éponyme) m’a bien plu. The Morning After est leur second, paru en 1971, et il me séduit toujours autant avec son convaincant et tonique mix de blues et de rock. En maintenant un niveau quasi identique, le J. Geils Band ratisse large et se constitue un bon petit matelas de fidèles.

 

Personne ne criera au scandale de retrouver le troisième album (un live) du groupe, Full House, parmi les très grands disques de rock. Il est vrai que le live est leur terrain d’expression favori, que c’est face au public qu’ils donnent toute leur mesure et leur énergie. Leurs travaux studio ne retranscrivent pas toujours la puissance qu’ils développent sur scène. Dommage…

 

Quoi qu’il en soit, ce deuxième LP les positionne au rang des meilleurs groupes de rock & roll du moment. The Morning After vous colle aux basques d’entrée avec un excellent rythm & blues I Don’t Need You No More. Puis, l’instrumental Whammer Jammer vous entraîne aussitôt dans le sillage de cet harmoniciste d’exception qu’est Magic Dick, destination une planète nommée boogie. S’enchaînent alors un bon funky répondant au nom de So Sharp, puis Usual Place, excellente ballade, Gotta Have Your Love et Looking For A Love, plus rocks.

 

C’est alors au tour de Cry One More Time, lent R&B, (reprise par Gram Parsons sur G.P) de prendre la suite, avant que Floyd’s Hotel et le hard rock It Ain’t What You Do ne clôturent efficacement cet album réussi. Album qui sent la sueur et la bière, The Morning After mérite un détour (RAZOR).


 

1) I Don't Need You No MOre.

2) Whammer Jammer.

3) So Sharp.

4) The Usual Place.

5) Gotta Have Your Love.

6) Looking For A Love.

7) Gonna Find Me A New Love.

8) Cry One More Time.

9) Floyd's Hotel.

10) It Ain't What You Do (It's How You Do It).


 

Peter Wolf:chant.

J.Geils:guitare.

Seth Justman:claviers.

Danny Klein:basse.

Magic Dick:harmonica.

Stephen Bladd:batterie,chant.

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Pas de tralalas... des résultats.

Publié le par RAZOR

The-J.-Geils-Band---The-J.-Geils-Band---1970.jpeg

Genre: rock.

 

THE J. GEILS BAND

 

THE J. GEILS BAND - 1970  (4,5)

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

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Ces américains du Massachussetts ont fait leurs premières gammes dans les bars ; ils en ont conservé l’énergie et la chaleur. Arpentant les bouges des environs de Worcester, dès 1967, année de sa formation, le J. Geils Band, propulsé N° 1 dans les charts U.S au début des années 80 avec Centerfold, a traversé les seventies sans trop faire parler de lui, côté singles ; il n’était alors que les fondus de rock et de blues-rock pour suivre l’évolution de son parcours musical.

 

Parti d’un trio de blues acoustique, formé autour de J.Geils, guitariste, Danny Klein, bassiste et de l’harmoniciste Magic Dick (de son vrai patronyme Richard Salwitz, un des plus grands joueurs d’harmonica du rock), l’équipe s’étoffe avec l’arrivée du batteur Stephen Bladd et du chanteur de Boston Peter Wolf, passe à l’électrique, avant que Seth Justman, claviériste ne la complète (1968).

 

Un premier contrat en 1970, sous label Atlantic Records, aboutit à la sortie de cet album éponyme, favorablement reçu par la critique. Bien huilé, graveleux, sans tralalas, efficace, J. Geils Band, l’album, possède tous les ingrédients du travail bien fait : dynamisme, intensité, détermination, excitation, plaisir, huile de coude.

 

Homework, Pack Fair And Square, First I look At The Purse, le John Lee Hooker de service Serves You Right To Suffer sont les très beaux porte-drapeaux de ce premier enregistrement de studio (RAZOR).


 

1) Wait.

2) Ice Breaker (For The Big M).

3) Cruisin' For A Love.

4) Hard Drivin' Man.

5) Serves You Right To Suffer.

6) Homework.

7) First I Look At The Purse.

8) What's Your Hurry.

9) On Borrowed Time.

10) Pack Fair And Square.

11) Sno-Cone.


 

Peter Wolf:chant.

Seth Justman:orgue,piano.

Danny Klein:basse.

J.Geils:guitare.

Magic Dirk:harmonica.

Stephen Bladd:batterie,chant.

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