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Pour gratter le pare-brise en hiver...

Publié le par zizik6070

Beach-Boys---LA---Light-Album---1979.jpg

Genre: rock.

 

THE BEACH BOYS

 

L.A. (LIGHT ALBUM) - 1979

 

POUR ECOUTER THE BEACH BOYS - L.A (LIGHT ALBUM) - 1979

 

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A peine mieux que son prédécesseur M.I.U., Light Album (1979), jet 23 au répertoire de Beach Boys, ne vole pas haut. Pour leur dernier disque des seventies et le premier sous label CBS, les Wilson, Jardine et Love battent le rappel.

 

Bruce Johnston adhère au projet, il le coproduit même. En dépit de la présence d’invités prestigieux comme Richie Zito, guitariste de session de Los Angeles, Jim Guercio, musicien de session et producteur ayant travaillé avec Blood Sweat & Tears et Chicago, Wah Wah Watson (alias Melvin Ragin, spécialiste de la pédale wah wah) et Steve Forman, percussionniste californien, en dépit de leur présence donc, Light Album ou L.A., vraisemblable clin d’œil à Los Angeles, est incohérent, bordélique et difficile d’écoute.

 

Les fans de Beach Boys ont dû bouffer leur joint en entendant pour la première fois l’extension à plus de 10 minutes du disco-électronique Here Comes The Night. Ce titre, Shortenin’ Bread et Sumahama (le flop de Mike Love à l’écriture comme au chant) sont d’ores et déjà à écarter, tant ils n’ont rien à foutre là.

 

Que peut-on récupérer de ce disque chaotique ? L’ouverture Good Timin’, morceau magnifique, le titre qui lui emboîte le pas, le pop Lady Linda, écrit par Jardine (aux orchestrations baroques s’ouvrant et s’achevant sur du Bach) et Full Sail valorisé par le chant plaintif de Carl Wilson.

 

Ce qui revient à dire qu’à partir de la quatrième piste, il faut se préparer à se déconnecter. Dennis Wilson joue les Joe Cocker de service avec une voix parfois désagréable (Angel Come Home, Love Surrounds Me, Baby Blue) à la limite de l’insupportable. Les carences y sont donc effectives. Chacun étant venu avec son répertoire sous le bras, dans le contexte de désunion ambiant, cette ultime réunion discographique des années 70 erre sans but avoué et tourne finalement à l’aigre.

 

Je vous éveille donc sur le fait qu’il faut éviter ce disque comme la peste. A moins que vous ne soyez immunisés, ou que vous utilisiez ce CD pour gratter le givre par temps froid. C’est pas plus con, finalement(RAZOR).

 

1) Good Timin’.

2) Lady Lynda.

3) Full Sail.

4) Angel Come Home.

5) Love Surrounds Me.

6) Sumahama.

7) Here Comes The Night.

8) Baby Blue.

9) Goin’ South.

10) Shortenin' Bread.

 

Carl Wilson:chant,guitare,basse,percussions.

Al Jardine:chant,guitare.

Brian Wilson:chant,harmonica,piano,orgue,synthétiseurs.

Dennis Wilson:chant,batterie,percussions.

Mike Love:chant.

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Le pire est arrivé.

Publié le par zizik6070

Beach-Boys---M.I.U---1978.jpg

Genre: rock.

 

THE BEACH BOYS

 

M.I.U. - 1978

 

POUR ECOUTER THE BEACH BOYS - M.I.U. - 1978

 

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A la note, vous avez pigé... Inutile d'entretenir le suspens plus longtemps, ce disque est une daube. Quésaco M.I.U? M.I.U, Maharishi International University… C’est une université fondée par Maharishi Maheseh Yogi, l’initiateur de la technique de Méditation Transcendantale, dont Mike Love est un adepte et qui sert de cadre à l’enregistrement de ce numéro 22, affecté à Beach Boys. Ce dernier fait accepter au reste du groupe son souhait d’appeler ce disque M.I.U. Album, en dépit de leur désapprobation.

 

Paru en 1978, ce disque produit par Al Jardine et Brian Wilson, gratifié du titre ronflant de Producteur Exécutif, alors qu’il se révèle complètement inapte à opérer dans cette fonction, ne vaut pas un pet de lapin. Les maîtres d’œuvre de M.I.U. nous prennent pour des billes en essayant de nous resservir du Beach Boys du début des années 60, celui qui enfilait les succès comme des perles, alors que la matière à ingérer est totalement indigeste.

 

Vous avez là certainement le pire disque des BB, un groupe qui, après avoir bu la tasse avec des derniers albums peu significatifs, coule délibérément. La noyade est imminente. Beach Boys ne s’en remettra pas. Brian Wilson est de nouveau aux abonnés absents. Dennis prépare son premier projet perso…Hormis Come Go With Me, écoutable, deux titres ludiques (She’s Got A Rhythm et Hey Little Tomboy) et quelques harmonies vocales encore belles (Kona Coast et Pitter Patter), nada, rien, nothing… ce disque ne sert à rien, si ce n’est qu’à compléter une collection (RAZOR).

 

1) She's Got Rhythm.

2) Come Go With Me.

3) Hey, Little Tomboy.

4) Kona Coast.

5) Peggy Sue.

6) Wontcha Come Out Tonight?

7) Sweet Sunday Kinda Love.

8) Belles Of Paris.

9) Pitter Patter.

10) My Diane.

11) Match Point Of Your Love.

12) Winds Of Change.

 

Carl Wilson:chant,guitare,basse,percussions.

Al Jardine:chant,guitare.

Brian Wilson:chant,harmonica,piano,orgue,synthétiseurs.

Dennis Wilson:chant,batterie,percussions.

Mile Love:chant.

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L'album de Brian.

Publié le par zizik6070

Beach-Boys---Love-You---1977.jpg

Genre: rock.

 

THE BEACH BOYS

 

LOVE YOU - 1977

 

POUR ECOUTER THE BEACH BOYS - LOVE YOU - 1977

 

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Avec 11 titres sur 14 comme auteur ou cosignataire, Love You marque le véritable come-back de Brian Wilson à l’écriture. L’abominable 15 Big Ones, sur lequel il refaisait timidement surface, augurait plus une fin de cycle proche et annoncée de la formation américaine, qu'un engagement personnel plus prononcé de leur charismatique leader.

 

L’auteur est encore mentalement convalescent, mais se porte beaucoup mieux et n’est pas très éloigné de recouvrer un niveau de fonctionnement cérébral proche de celui qui fut le sien à son meilleur.

 

Le présent album de 1977, attribué aux Beach Boys, mais qui aurait dû s’appeler Brian Loves You (ce qui aurait porté un rude coup à l’élan favorable généré par le retour des Beach Boys et de cela, il n’en était pas question), accuse une certaine naïveté sur un plan lyrique (les chansons ne décrochent pas la palme de l’intelligence) mais rassure sur les dispositions quasi retrouvées et presqu’intactes du sieur Brian.

 

Puéril, enfantin, simpliste (Airplane, Roller Skating Child, Solar System), mais chaleureux, Love You a tout du retour à la case départ, n’étant pas sans rappeler certains albums de la première période du groupe. Il n’est pas mirobolant, mais agréable, oui il l’est. Il n’a rien du disque révolutionnaire, mais cela fait un petit moment que Beach Boys n’a pas effectué un travail aussi sympa.

 

Cet album est surtout la victoire de Brian Wilson sur lui-même. Il recommence à évoluer aisément dans un studio…avant de replonger, mais cette fois-ci avec ses potes. Retenez de ce Love You, un son unique et distinct, la réémergence publique d’un grand artiste et sa quote-part remarquée dans ce vingt et unième opus des mythiques, mais vieillissants, Beach Boys : mon préféré, c'est Johnny Carson, mais The Night Was So Young, I’ll Bet He’s Nice, Solar’s System, Let’s Put Our Hearts Together sont très intéressants.

 

Emotionnellement, c’est du costaud. Moi, je vais faire comme si cet album était le sien. Il le mérite tant (RAZOR).

 

1) Let's Us Go On This Way.

2) Roller Skating Child.

3) Mona.

4) Johnny Carson.

5) Good Time.

6) Honkin' Down The Highway.

7) Ding Dang.

8) Solar System.

9) The Night Was So Young.

10) I'll Bet He's Nice.

11) Let's Put Our Hearts Together.

12) I Wanna Pick You Up.

13) Airplane.

14) Love Is A Woman. 

 

Carl Wilson:chant,basse,percussions,guitare.

Al Jardine:chant,guitare.

Brian Wilson:chant,harmonica,piano,orgue,synthétiseurs.

Dennis Wilson:chant,batterie,percussions.

Mike Love:chant.

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Flop.

Publié le par zizik6070

Beach Boys - 15 Big Ones - 1976

Genre: rock.

 

THE BEACH BOYS

 

15 BIG ONES - 1976

 

POUR ECOUTER THE BEACH BOYS - 15 BIG ONES - 1976

 

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Leur dernier album, Holland, date de 1973. Trois ans que les Beach Boys n’ont rien à nous mettre sous la dent. Personne ne s’en plaint trop dans la mesure où ils sont plutôt en fin de cycle et qu’ils n’ont que très peu à voir avec la formation de 1962. Leur testament pour le rock, Pet Sounds, accuse déjà dix ans.

 

Autant dire que c’est de l’histoire ancienne et leur dernière occasion de nous enflammer remonte à 1971 avec Surf’s Up, soit 5 longues années, ponctuées de hauts et de bas. La rumeur d’un retour annoncé aux affaires de Brian Wilson, l’énigmatique et incontournable song-writer, même avec une moitié de cerveau niquée par la dope, laisse présager une résurgence de certaines normes Beach Boys et cette nouvelle suscite donc beaucoup d’espoir, marketing oblige. Il faut bien vite déchanter.

 

En guise de nouvel album, 15 Big Ones (comme son nom l’indique) rassemble 15 titres constitués de 8 classiques du rock revisités, un « oldie » du groupe, Susie Cincinnati (qui tient la route) pour 6 originaux seulement. Le fait que ces chansons soient mélangées (on passe de l’une à l’autre sans lien) rend l’écoute désagréable. Les reprises des classiques ne nous apprennent rien de neuf, Beach Boys sait accommoder ses harmonies vocales si caractéristiques, à n’importe quelle sauce et avec toujours autant de talent.

 

Rien de spectaculaire, mais déception, quant au répertoire ciblé. Susie Cincinnati est un classique des californiens, signé Al Jardine. Belle mélodie, belles harmonies, on connaît. Rien de surprenant. Le terrain sur lequel les californiens sont attendus est celui de leurs nouvelles compositions. Cinq émanent de Brian Wilson et une est signée Mile Love. L’apport du revenant, ou plutôt le regain d’activité du supposé Messie (les membres ont insisté pour qu’il revienne), ne sauve pas ce disque de l’indigence. It’s Ok est bon, mais en rien fracassant, Had To Phone Ya, moyen. Everyone’s In Love With You (écrit par Mike Love) est mauvais. That Same Song n’a rien d’attirant. Song TM n’accroche pas et Back Home (resurgi des années 60 et revisité) ne m’a pas marqué.

 

Néanmoins, les titres de Brian éclipsent tous les autres, tout en étant inférieurs à ce qu’il nous a habitués à réaliser. C’est dire la pauvreté et le manque d’inspiration de 15 Big Ones de 1976, qui situe bien la difficulté de Beach Boys, après trois ans de silence, à pondre un album complet d’originaux.

 

Le retour est manqué, tant pour Brian, ce que l’on comprendra, que pour les Beach Boys. L’opération marketing dirigée par la maison de disques est un flop. Généralement, la ligne d’arrivée n’est pas très loin… (RAZOR).

 

1) Rock And Roll Music.

2) It's OK.

3) Had to Phone Ya.

4) Chapel of Love.

5) Everyone's in Love with You.

6) Talk to Me.

7) That Same Song.

8) TM Song.

9) Palisades Park.

10) Susie Cincinnati.

11) A Casual Look.

12) Blueberry Hill.

13) Back Home.

14) In the Still of the Night.

15) Just Once in My Life.

 

Carl Wilson:chant,basse,percussions.

Al Jardine:chant,guitare.

Brian Wilson:chant,harmonica,piano,orgue,synthétiseurs.

Dennis Wilson:chant,batterie,percussions.

Mike Love:chant.

Ricky Fataar:batterie,percussions.

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A la recherche de nouvelles motivations.

Publié le par zizik6070

Beach-Boys---Holland---1973.jpg

Genre: rock.

 

THE BEACH BOYS

 

HOLLAND - 1973

 

POUR ECOUTER THE BEACH BOYS - HOLLAND - 1973

 

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10 ans que les Beach Boys bourlinguent aux quatre coins du globe…10 ans qu’ils amassent les albums en studio…un jour, une page se tourne. En ce qui les concerne, elle s’est certainement tournée un peu plus tôt que prévu, dès lors que Brian Wilson s’est explosé chimiquement le cerveau, laissant le champ libre à Carl et Dennis dans la gestion du groupe.

 

Changement de nom (Carl Wilson & The Passions dans l’album précédent), changement de registre musical, élargissement de l’écriture au collectif, durcissement du son, changement de personnel (départ de Johnston, arrivées de Blondie Chaplin et de Ricky Fataar, d’un manager multi-casquettes, Jack Rieley, tour à tour chanteur, auteur et producteur), décrochage de Brian, dont seule l’ombre subsiste encore, absence temporaire de Dennis pour blessure, émigration vers la Hollande, il n’en faut pas plus pour que les Beach Boys de 1973 n’aient plus vraiment grand-chose en commun avec les Beach Boys de Surfin’ Safari.

 

Holland (1973), enregistré à Baambrugge aux Pays-Bas, est la traduction des insuffisances artistiques qui affectent ce Beach Boys des années 70, à la recherche d'un second souffle, en quête de nouvelles inspirations.

 

L’album est moyennement potable et ses atouts pour séduire sont vraiment limités. Hormis Sail On, Sailor et Funky Pretty (de Brian Qui ?), enregistrés il me semble en Californie, et The Trader de Carl Wilson, voire Steamboat de Dennis le cadet, l’affaire est passable. La saga californienne en 3 actes de Mike Love et Al Jardine est un peu pompeuse. Acceptable, mais atteint péniblement la moyenne (RAZOR).


 

1) Sail On, Sailor.

2) Steamboat.

3) California Saga:Big Sur.

4) California Saga:The Beaks Of Eagles.

5) California Saga:California.

6) The Trader.

7) Leaving This Town.

8) Only With You.

9) Funky Pretty.


 

Blondie Chaplin:guitare,basse.

Ricky Fataar:batterie.

Al Jardine:chant.

Mike Love:chant.

Brian Wilson:chant,claviers.

Carl Wilson:chant,basse,claviers.

Dennis Wilson:chant,claviers.

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Passation de pouvoir ?

Publié le par zizik6070

Beach-Boys---Carl---The-Passions-SoTough---1972.jpg

Genre: rock, soul, Rhythm & Blues, blues.

 

THE BEACH BOYS

 

CARL AND THE PASSION - "SO TOUGH" - 1972  (3,5)

 

POUR ECOUTER CARL AND THE PASSIONS - SO TOUGH - 1972

 

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A quoi peut bien rimer le titre de cet album, Carl & The Passions - "So Tough", sorti en 1972 ? Rien n’indique, de prime abord, que ce soit un Beach Boys. Et pourtant, c’en est un, et plus précisément, c'est le numéro 18 de leur longue discographie.

 

Le nom donné à ce disque fait référence à une formation dans laquelle Carl Wilson a joué dans son adolescence. Mais faut-il vraiment accorder du crédit à cette publication, dans la mesure où, Brian Wilson sur la touche, car psychologiquement défait depuis l’avortement de son Smile, l’autre Wilson de service, le Carl, alors fraîchement nommé directeur musical par le rusé manager Jack Riedley (depuis Surf’s Up), endosse le costume de patron. N’est-ce pas une manière de marquer cette passation de pouvoir et d’amorcer l’après Beach Boys ? Je me pose la question.

 

Dans le même temps, le Carl, soucieux de renforcer le son Beach Boys, il fait son petit marché en embauchant Blondie Chaplin, guitariste, et Ricky Fataar, batteur, pour pallier à l’indisponibilité du frère cadet Dennis pour cause accidentelle (il figure aux claviers en raison d’une blessure à une main). Bruce Johnston, en désaccord avec les choix musicaux dictés par Riedley, fait le chemin inverse et quitte les Boys californiens.

 

Le renforcement du son se ressent d’emblée dans You Need A Mess Of Help To Stand Alone, une des deux collaborations à l’écriture de Brian Wilson (avec Marcella, qui est une petite perle de CTPST). Personne n’aurait imaginé un jour entendre les Beach Boys basculer dans une telle puissance. Les compositions de ce disque surprennent : rock pour You Need A Mess Of Help To Stand Alone, bluesy pour Here She Comes, gospel pour He Come Down, mid-tempo pour Marcella, country pour Hold On Dear Brother. Carl & The Passion/So Though possède de grands moments, Marcella, Make It Good et Cuddle Up (Dennis Wilson).

 

Personnellement, j’ai un gros penchant pour All This Is That du discret Al Jardine. L’ensemble est très agréable, j’en suis le premier surpris. Mais cela n’a plus rien à voir avec les Beach Boys surfeurs des années 60. Il faut le savoir (RAZOR).


 

1) You Need A Mess Of Help To Stand Alone.

2) Here She Comes.

3) He Come Down.

4) Marcella.

5) Hold On Dear Brother.

6) Make It Good.

7) All This Is That.

8) Cuddle Cup.

 

Blondie Chaplin:guitare,basse.

Ricky Fataar:batterie.

Al Jardine:chant.

Mike Love:chant.

Brian Wilson:chant,claviers.

Carl Wilson:chant,basse,guitare,claviers.

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Le haut de la vague.

Publié le par zizik6070

Beach-Boys---Surf-s-Up---1971.jpg

Genre: rock, blues-rock, pop baroque, rock psychédélique.

 

THE BEACH BOYS

 

SURF'S UP - 1971

 

POUR ECOUTER THE BEACH BOYS - SURF'S UP - 1971

 

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Surf’s Up sort en 1971 et s'inscrit au catalogue comme le dix-septième LP des Beach Boys. Il s’affirme comme l’ultime album studio de leur discographie qui soit incontournable. Si sa première face avait été du niveau de sa seconde, ce disque aurait pu prétendre trôner en tête de tout ce que Beach Boys a produit, à égalité avec Pet Sounds (qui mérite six étoiles).

 

Il s’en est fallu d’un rien pour que ce soit le cas, à cause justement d’une face initiale (qui va de Don’t Go Near The Water à Student Demonstration) légèrement plombée par Disney Girls de Bruce Johnston et par l’apport de Al Jardine (et Brian Wilson), Take A Load Off Your Feet. Ces deux titres sont les deux petites tâches qui maculent Surf’s Up, non pas qu’ils soient mauvais, mais du fait qu’ils fassent désordre au milieu d’un répertoire d’aussi haute volée.

 

Venant juste après l’échec commercial qu’est Sunflower (pourtant excellent), Surf’s Up propose, dans sa première partie, un panel de compositions racées comme le titre d’ouverture Don’t Go Near The Water, Student Demonstration Time et Long Promised Road, ce dernier étant de Carl Wilson, lequel signe, avec Feel Flows, deux titres très significatifs. Feel Flows, justement, amorce une deuxième phase de l’album particulièrement percutante et riche en petites merveilles. Entre Feel Flows et Surf’s Up, joyau final extirpé de l’avorté Smile et revisité, prennent place Lookin’ At Tomorrow (A Welfare Song), un très bon apport d’Al Jardine, ainsi qu’A Day In The Life Of A Tree, sorti du cerveau en charpies (because too much Drugs) de Brian Wilson (appuyé pour l’occasion par le nouveau manager Jack Rieley) et le monumental Til I Die, travaillé pendant plus d’un an par son auteur, re-Brian Wilson.

 

Dennis Wilson n’a en rien collaboré sur cet album, vraisemblablement trop accaparé par son pote Charles Manson (assassin de Sharon Tate). Indispensable acquisition, ses 34 minutes sont un vrai régal (RAZOR).

 

1) Don't Go Near The Water.

2) Long Promised Road.

3) Take A Load Of Your Feet.

4) Disney Girls (1957).

5) Student Demonstration Time.

6) Feel Flows.

7) Lookin' At Tomorrow (A Welfare Song).

8) A Day In The Life Of A Tree.

9) Till I Die.

10) Surf's Up.

 

Al Jardine:chant,tambourin.

Bruce Johnston:chant.

Mike Love:chant.

Brian Wilson:chant,orgue,piano.

Carl Wilson:chant,guitare.

Dennis Wilson:batterie,chant.

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Reprise !

Publié le par zizik6070

Beach-Boys---Sunflower---1970.jpg

Genre: rock, pop.

 

THE BEACH BOYS

 

SUNFLOWER - 1970

 

POUR ECOUTER THE BEACH BOYS - SUNGLOWER - 1970

 

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Numéro 16 des albums studio de Beach Boys: Sunflower. Il est publié en 1970 pour Reprise Records, avec laquelle s’engage une nouvelle collaboration. Brian Wilson, dont on connaît les difficultés qu’il a à se remettre de ses déboires psychologiques, est en marge de Beach Boys, sans l’être complètement, puisqu’il signe quelques titres et assure la production. Les frangins, Jardine, Johnston et Love, débarrassés du complexe Brian depuis qu’ils ont repris, de façon significative, l’affaire en main (20/20), assurent une suite bienheureuse.

 

Album aux harmonies chaudes, leur premier de la nouvelle décennie 70, Sunflower est un excellent moment de pop music. Pointant au rang 380 des meilleurs albums de tous les temps dans le fameux classement de Rolling Stone Magazine, Sunflower, dans sa version initiale, a fait l’objet d’un refus de la part des cadors de Reprise.

 

Six des douze pistes sont alors écartées pour aboutir au Sunflower finalisé, lequel ne fait pas d’étincelles sur le marché, à sa publication. Le batteur Dennis Wilson, dont les aptitudes à composer se sont révélées au grand jour sur Friends, signe un touchant Forever, les intéressants Slip On Through et It’s About Time, un bon pop-rock, ainsi que Got To Know The Woman prévalent aussi sur ce disque tout comme Tears In The Morning, Deirdre de Bruce Johnston et le sublime Cool Cool Water de Brian Wilson. Pour le fun, écoutez aussi le titre concocté par Jardine qui se fout de la gueule des Beatles et de Michelle, via quelques mots fredonnés nigaudement en français.

 

Décidément tout fut prétexte à guéguerre entre les californiens du sud et les Fab Four. Aujourd’hui, on en sourit, mais les jeunes sont loin de s’imaginer l’ampleur de cette concurrence entre deux monstres sacrés du rock. Très bon boulot (RAZOR).

 

1) Slip On Through.

2) This Whole World.

3) Add Some Music To Your Day.

4) Got To Know The Woman.

5) Deirdre.

6) It's About Time.

7) Tears In The Morning.

8) All I Wanna Do.

9) Forever.

10) Our Sweet Love.

11) At My Window.

12) Cool, Cool Water.

 

Al Jardine:chant,tambourin.

Bruce Johnston:chant.

Mike Love:chant.

Brian Wilson:chant,orgue,piano.

Carl Wilson:chant,guitare.

Dennis Wilson:chant,batterie.

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20/20... et pourtant passable.

Publié le par zizik6070

Beach-Boys----20-20---1969.jpg

Genre: rock, hard rock, pop baroque, country rock.

 

THE BEACH BOYS

 

20/20 - 1969

 

POUR ECOUTER THE BEACH BOYS - 20/20 - 1969

 

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Si Friends est à recenser parmi les œuvres de Beach Boys qu’il faut réhabiliter, je n’en dirais pas de même pour ce 20/20 (sorti en 1969) qui réunit un mélange de matière préalablement mise au rebut par le groupe, de singles récents, de chutes exhumées de l’avorté Smile, devenu, comme on l'a vu précédemment, Smiley Smile.

 

Capitol (via le label Brother Records de Beach Boys) réunit ce bric-à-brac, brasse le tout et le pognon qui va avec, pour en faire l'album de l'ultime collaboration avec ce groupe culte. Il faut bien s’acquitter de ses obligations contractuelles et je n’ai pas souvent trouvé chaussure à mon pied dans ce genre de produits motivés par l’argent uniquement.

 

Brian Wilson, convalescent et souvent absent des enregistrements, laisse les clés du camion à ses cadets Dennis et Carl, lesquels, ma foi, s’en sortent plutôt pas mal. Mais je ne partage pas l’avis de ceux qui considèrent ce énième LP des Beach à quatre étoiles. Je lui accorde de l’intérêt, car il n’est pas foncièrement mauvais, mais sans plus. L'encenser comme j'ai pu le lire, me paraît inapproprié. Friends est autrement plus intéressant.

 

Do It Again, I Can Hear Music (Phil Spector), Never Learn Not To Love, Time To Get Alone, I Went To Sleep, Be With Me, All I Want To Do ont des arguments plaidant en leur faveur, on ne peut le nier. Cependant, ce sont les deux titres déterrés de Smile (Our Prayer et Cabinessence) qui m’ont le plus sensibilisés. Allez y comprendre quelque chose. Mais, bon, quand je vous dis que je n’aime pas ce type de disques, fait de bric et de broc, croyez-moi.

 

A trois étoiles, il est à sa place. Ce qui ne vous empêche pas de faire et de penser ce que voulez…(RAZOR)

 

1) Do It Again.

2) I Can Hear Music.

3) Bluebirds Over The Mountain.

4) Be With Me.

5) All I Want To Do.

6) Nearest Faraway Place.

7) Cotton Fields (The Cotton Song).

8) I Went To Sleep.

9) Time To Get Alone.

10) Never Learn Not To Love.

11) Our Prayer.

12) Cabinessence.

 

Al Jardine:chant,tambourin.

Bruce Johnston:chant.

Mike Love:chant.

Brian Wilson:chant,orgue,piano.

Carl Wilson:chant,guitare.

Dennis Wilson:chant,batterie.

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La surprise du chef.

Publié le par zizik6070

Beach-Boys---Friends.jpg

Genre: rock psychédélique, pop psychédélique.

 

THE BEACH BOYS

 

FRIENDS - 1968

 

POUR ECOUTER THE BEACH BOYS - FRIENDS - 1968

 

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Brian Wilson, en proie à des prétentions disco-artistiques un peu trop disproportionnées compte tenu d’une santé mentale plus que fragilisée, voire minée, par le LSD, les autres BB relèvent les manches et s’y collent. Alors que l’on croyait le groupe perdu, un talentueux compositeur prend le relais.

 

Un Wilson pouvant en cacher un autre, c’est au tour de Dennis, le plus jeune frère, d’émerger à l’écriture de ce quatorzième LP (1968). Par ailleurs, Mike Love, récemment converti à la méditation transcendantale, s’absente en Inde. Cette absence est mise à profit par le reste des Beach Boys (les 3 Wilson, Al Jardine et Bruce Johnston, nouveau venu) pour enregistrer une bonne partie de ce qui sera Friends. Les Wrecking Crew, éminent groupe de musiciens de studio de Los Angeles (le plus grand de l’histoire de la musique américaine) leur prêtent leur concours. Mike Love, de retour de sa retraite méditative, assure les sessions vocales lui incombant. Wilson, je veux parler de Brian Wilson, se focalise sur l’écriture seul ou en co-signature, en revenant toutefois à plus de simplicité, mais s’occupe également de la production qu’il réalise a minima…

 

La conséquence de cette redistribution des rôles et la contribution significative de Dennis Wilson (Little Bird et Be Still), la résultante de la paix intérieure retrouvée de son leader convalescent, font de Friends, album sous-estimé, une réussite. Il est du pur bonheur. Il s’écoule agréablement, bercé qu’il est par l’organe vocal fragile de Dennis Wilson, par des mélodies encore et toujours aussi enchanteresses.

 

Reposant, décontracté, ce disque méconnu, presque trop calme, presque trop simple, est celui des BB que préfère Brian Wilson et Al Jardine. A force de n’avoir les yeux de Chimène que pour le colossal Pet Sounds, on en arrive à passer à côté du bonheur. Et là, c’est le pied ! (RAZOR)


 

1) Meant For You.

2) Friends.

3) Wake The World.

4) Be Here In The Mornin'.

5) When A Man Needs A Woman.

6) Passing By.

7) Anna Lee, The Healer.

8) Little Bird.

9) Be Still.

10) Busy Doin' Nothing.

11) Diamond Head.

12) Transcendental Meditation.


 

Al Jardine:guitare,chant.

Mike Love:chant.

Brian Wilson:basse,chant.

Carl Wilson:guitare,chant.

Dennis Wilson:batterie,chant.

Bruce Johnston:claviers.

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