Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

john mayall

Mayall rate la cible.

Publié le par RAZOR

John-Mayall---No-more-Interviews---1979.jpg

Genre: blues.

 

JOHN MAYALL

 

NO MORE INTERVIEWS - 1979

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT (FALLING)

 

 

link

 

Produit par John Mayall et John Stronach, No More Interviews (enregistré en 1979 à L.A.), est le deuxième des trois disques pour DJM Records, qui ne sont pas répertoriés comme faisant partie de la période faste du père du British Blues.

 

Digne de peu d’intérêt, même s’il permet à Mayall de revenir au blues et de proposer autre chose que l’album pitoyable précédent (le disco Bottom Line), ce disque est difficile à trouver (comme ceux de l’ère DJM) et il ne faut pas se torturer le ciboulot pour en comprendre les raisons.

 

Cette tranche discographique mérite-t-elle au moins un regard, tant elle est insignifiante? C’est du Mayall décousu, qui ne touche que très rarement sa cible, côté blues (ce qui est inquiétant), lui, l’initiateur de ce genre musical sur le Vieux Continent.

 

Mayall y est passable, dépourvu de son légendaire sens de l’improvisation, voire vieillissant ou blasé. Les années 70 (la deuxième partie surtout), à quelques rares occasions, n’ont pas été aussi prolifiques (en qualité) que la décennie antérieure. No More Interviews en est l’exemple type (RAZOR).

 

 

1) Hard Going.

2) Bigger Slice Of Pie.

3) Falling.

4) Take Me Home Tonight.

5) Sweet Honey Bee.

6) Stars In The Night.

7) Consideration.

8) Gypsy Lady.

9) Wild New Lover.


 

John Mayall:chant,harmonica,guitare.

Ruben Alvarez:batterie,percussions,chant sur 4.

Ronnie Barron,Becky Burns:choeurs,

Chris Cameron:piano,clavinet,moog.

Christiaan Mostert:saxophone,flûte.

Maggie Parker:choeurs,chant sur 8.

James Quill Smith:guitare.

Angus Thomas:basse.

Rick Vito:guitare 12 cordes,slide guitare,guitare rythmique.

Voir les commentaires

Projet désastreux.

Publié le par RAZOR

John-Mayall---The-Bottom-Line--1979.jpg

Genre: blues.

 

JOHN MAYALL

 

BOTTOM LINE - 1979

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT

 

link

 

 

Sa relation avec ABC Records ayant pris fin avec le précédent The Last Of The British Blues, John Mayall, qui est au blues ce que Miles Davies est au jazz, doit repartir sous un nouveau label : ce sera DJM Records, distribué par Pye au Royaume-Uni, qui abrite notamment Elton John (Dick James Music).

 

A une époque où le blues peine à subsister dans l’humeur punk et la disco ambiante, et où sa carrière en est à un stade très discret, John Mayall voit la vie pépère qu’il mène alors au soleil de Californie, à côté de Maggie Parker, troublée par l’incendie de sa maison de Laurel Canyon.

 

Humainement et artistiquement, Mayall est à la rue. Une main devant, une main derrière, il fait preuve de persévérance et se reconstruit, déterminé qu’il est à renaître de ses cendres. Infatigable légende, là où d’autres ont renoncé, lui, va relever la tête. Ce mec là, il faut le statufier !

 

Bottom Line (1979) s’inscrit dans ce contexte. Hélas, la collaboration entre DJM (pour trois disques) et le bluesman blanc va se solder par un échec cuisant. DJM a des idées précises sur le produit qu’il attend, tandis que notre artisan du blues préféré veut du blues ou broder autour du blues.

 

Des sommes conséquentes sont investies dans ce projet désastreux, pour rameuter la fine fleur des musiciens de New-York et de Californie (Steve Lukhater, Cornell Dupree, Steve Jordan, Paul Shaffer, Michael et Randy Brecker, Cheryl Lynn, Jeff Porcaro, Lee Ritenour…), alors que Mayall, pour ce qui est censé être un de ses albums solo, est réduit à la portion congrue : le chant et l’harmonica. Fort de café, non ?

 

Le résultat, indépendant de la volonté du vieux, est que l’album sonne comme un produit disco. Le public le lui fait d’ailleurs payer cash, en France notamment, où il est hué comme jamais. Heureusement qu’il est quasi introuvable car s’il en est un à éviter comme la peste, c’est ce Bottom Line (RAZOR).


 

1) Bottom Line.

2) Dreamboat.

3) Desert Flower.

4) I'm Gonna Do It.

5) Revival.

6) The Game Of Love.

7) Celebration.

8) Come With Me.


 

John Mayall:chant,harmonica.

Sid McGinnis:guitare.

Jeffrey Miranov:guitare.

John Tropea:guitare.

Cornell Dupree:guitare.

Gordon Edwards:basse.

Jeff Layton:guitare.

Ben Benay:guitare.

Tim Drummond:basse.

Jeff Porcaro:batterie.

David Shields:basse.

Lee Ritenour:guitare.

Steve Lukather:guitare.

Steve Jordan:batterie.

Voir les commentaires

La fin du British Blues.

Publié le par RAZOR

John-Mayall---The-Last-Of-The-British-Blues---1978.jpg

Genre: blues, live.

 

JOHN MAYALL

 

THE LAST OF THE BRITISH BLUES - 1978  (3,5)

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT

 

link


 

The Last Of The British Blues (1978) est la dernière collaboration entre l’anglais et ABC Records. Elle se traduit par un live capté entre Baltimore, Cincinnati et New-York et gravé dans les studios de la maison de production à L.A. en mars 1977.

 

Le quatuor d’A Hard Core Package est reconduit : Mayall, Thompson, Richardson et Quill Smith. Le répertoire est plus rock, plus graveleux ; il traduit avec fidélité le Mayall des tournées de cette époque. Il déménage, croyez-moi.

 

Et ça change du Mayall plan-plan des derniers albums studios. La période ABC, 1975/78, se termine ainsi ; elle est certainement la moins glorieuse de la production Mayall, de ses débuts, en 1965 à la fin des seventies (RAZOR).


 

1) Tucson Lady.

2) Parchman Farm.

3) There's Only Now.

4) The Teaser.

5) Hide Away.

6) The Bear.

7) Lonely Birthday.

8) Low Down Blues.

9) Another Man.

10) It Must Be Three.


 

Maureen:chant,choeurs.

Soko Richardson:batterie.

Donna Washburn,Pepper Watkins,Marty Gwynn:choeurs.

Steve Thompson:basse.

James Quill Smith:guitare,chant.

Marilyn Scott,Judy Brown,Beckie Burns,Colleen:chant,choeurs.

John Mayall:harmonica,claviers,chant,clavinet.

Voir les commentaires

Plus simple, plus efficace.

Publié le par RAZOR

John-Mayall---A-Hard-Core-Package---1977.jpg

Genre: blues.

 

JOHN MAYALL

 

A HARD CORE PACKAGE - 1977  (3,5)


 

Cinquième des six albums réalisés pour ABC Records, A Hard Core Package (1977) est le meilleur de cette seconde période, celle post 1975. On y retrouve de belles choses, classiques, sans surprises, mais belles.

 

Mayall fait le métier comme il l’entend. Il est libre, enthousiaste et cet album lui correspond, d’après ses dires. Cela se ressent. Le plaisir est là, autour d’excellents moments, comme An Old Picture, The Last Time, Make Up Your Mind, Now And Them, Give Me A Chance.

 

Le line-up est réduit à de plus justes proportions: outre Mayall, on retrouve Soko Richardson (batterie), le bassiste Steve Thompson (la vieille garde) et un étonnant guitariste, James Quill Smith.

 

En revenant à la simplicité et aux choses qu’il maîtrise parfaitement, Papy en arrive à redorer son blason (RAZOR).


 

1) Rock And Roll Hobo.

2) Do I Please You.

3) Disconnected Line.

4) An Old Sweet Picture.

5) The Last Time.

6) Make Up Your Mind.

7) Arizona Bound.

8) Now And Then.

9) Goodnight Dreams.

10) Give Me A Chance.


 

John Mayall:chant,clavinet,harmonica,guitare.

Soko Richardson:batterie.

James Quill Smith:guitare,choeurs,chant.

Steve Thompson:basse.

Voir les commentaires

Live satisfaisant.

Publié le par RAZOR

John-Mayall---Lots-Of-People---1977.jpg

Genre:blues, live.

 

JOHN MAYALL

 

LOTS OF PEOPLE - 1977  (3,5)

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT (SEPARATE WAYS)

 

link

 


 

Incubateur avisé de jeunes talents dont il a initié les exceptionnelles carrières (comme Clapton), John Mayall joue désormais plus les chefs d’orchestre moderne qu’il ne relance une carrière sérieusement écornée depuis son arrivée chez ABC Records.

 

Depuis quelques années (1975), ill semble se satisfaire d’un parcours cahin-caha en s’entourant de la fine fleur des zicos pour le mener là où il compte aller. Où ? Nul ne le sait et aucun signe avant coureur ne permet de deviner ses plans. Le seul sort dont on soit sûr, c’est qu’il file droit dans le mur, à force de stagner à ce point.

 

Sa fertilité légendaire est-elle dévaluée par un temps qu’il semble plus consacrer aux tournées qu’à la récupération, à la remise en question, au détriment d’une originalité, d’une créativité qu’il n’a plus. La qualité de ses derniers albums s’en ressent.

 

Il masque cette carence derrière le blues qu’il pratique comme personne, en variant, en tournant autour, mais sans apporter réellement d’idées novatrices, ni susciter d’intérêt. Son penchant pour la bibine affecte-t-il à ce point cet artiste incomparable, un peu perdu, mais qui retombe toujours sur ses pattes, fort de son expérience.

 

En regardant dans les rétroviseurs, il ne faut pas être grand clerc pour constater que le son Mayall, le label Mayall, l’esprit Mayall n’y sont plus. Même Allen Toussaint (Notice To Appear/1975) lui vole la vedette sur le disque de leur collaboration, chose qu’il n’aurait jamais accepté dans les années 60.

 

C’est dans le cadre d’une tournée venant à l’appui d’A Banquet In Blues (1976) qu’il souscrit, à la demande de son éditeur, pour que Lots Of People (1977) soit un live, genre dans lequel il a excellé récemment (Jazz Blues Fusion et Moving On), la scène étant le théâtre régulier de ses excessives libations.

 

La majorité de ses shows durant les seventies l’a été sous empire alcoolique. ABC Records espère ainsi refaire le coup gagnant de ces deux œuvres grandioses. Accompagné par des musiciens talentueux, qu’il a toujours soigneusement sélectionnés, Mayall et sa bande proposent un album plutôt agréable, enregistré à Los Angeles (Roxy) duquel Changes In The Wind, Play The Harp, Burning Down, He’s A Travelling Man s’extirpent haut la main.

 

Moins savoureux et surprenant que les deux live de référence cités précédemment, il n’est pas à sous-estimer. Le blues y est bien représenté (RAZOR).


 

1) Introduction.

2) Changes In The Wind.

3) Burning Down.

4) Play The Harp.

5) A Helping Hand.

6) I Got To Get Down With You.

7) He's A Travelling Man.

8) Separate Ways.

9) Room To Move.


 

Larry Taylor:basse.

Frank Wilson:batterie.

Gary Rowles:guitare.

Ann Patterson:oboe,flûte,saxophone alto.

Warren Bryant:percussions.

Jay Spell:piano,clavinet,synthétiseurs.

David II:saxophone baryton.

Jimmy Roberts,Red Holloway:saxophone ténor.

Bill Lamb:trompette,trombone.

Nolan Smith:trompette.

Patty Smith,Pepper Watkins:choeurs

John Mayall:piano,harmonica,chant.

Voir les commentaires

Un banquet qui me laisse sur ma faim.

Publié le par RAZOR

John-Mayall---Banquet-In-Blues----1976.jpg

Genre: blues.

 

JOHN MAYALL

 

A BANQUET IN BLUES - 1976

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT (SUNSHINE)

 

link

 

 

A Banquet In Blues (1976/ABC) serait, selon les spécialistes, ce que John Mayall a pu faire de mieux dans la seconde moitié des années 70. Ce professeur, qui a parrainé d’autres légendes mythiques (Clapton, Taylor, Green) plus qu’il n’aura pensé à sa gueule et à sa carrière, aurait donc toujours la petite note bleue en lui ? Celle-ci a toujours été le fondement même de sa musique, si ce n’est de sa vie.

 

A Banquet In Blue arriverait donc à point nommé pour l’extirper d’un engluement annoncé vers l’anonymat et le désintérêt, et lui maintenir la tête hors de l’eau, faute d’avoir répondu présent à l’appel des disques précédents… Je demande à voir.

 

Après avoir sélectionné un line-up qui voit principalement le retour de John McVie à la basse (sur un titre) et la reconduction de Rick Vito à la guitare sur tout l’album (sauf sur Lady), Mayall invite une pléiade de musiciens dans les studios angelins de Total Experience Records (Mercury) et se plonge dans un énième opus.

 

Comme par hasard, il aurait retrouvé la flamme qui l’animait encore jusqu’à Moving On ? Mon impression à son sujet est mitigée. A Banquet In Blues n’est pas mauvais (Fantasyland est intéressant), et j’accepte l’idée que certains puissent en pincer pour ce genre de disques, mais le Mayall faisant une incursion dans le disco, n’est pas le Mayall que je préfère ; j’ai écouté ce disque plusieurs fois sans ressentir la moindre émotion, sans avoir la moindre attraction vers lui.

 

Les pistes s’enchaînent sans éveiller quoi que ce soit. Il s’écoute, c’est tout. Sur 20, ça se situe vers les 11/12. Pas plus. La tête est donc maintenue hors de l’eau, mais si on lâche…(RAZOR)


 

1) Sunshine.

2) You Can't Put Me Down.

3) I Got Somebody.

4) Turn Me Loose.

5) Seven Days Too Long.

6) Table Top Girl.

7) Lady.

8) Fantasyland.

 


 

Roy McCurdy:batterie.

Lenny McDaniel:basse.

Dee McKinnie:chant,choeurs.

Novi Novag:violon.

Benny Powell:trombone.

Soko Richardson:batterie.

Jay Spell:piano, Moog,clavinet,claviers.

Mike Cooly:guitare.

John Almond:flûte,saxophone.

Ronnie Barron:claviers,chant,choeurs.

Rick Vito:guitare,chant.

John McVie:basse.

Larry Taylor:basse.

Doug Bare:orgue,Moog,piano,claviers.

Buck Clarke:percussions.

Phil Despommier:batterie.

Alex Dmochowski:basse.

Sugarcane "Harris":violon.

John Mark:guitare acoustique.

John Mayall:guitare,harmonica,piano,claviers,chant.

Larry Gales:basse.

Red Holloway:saxophone.

Blue Mitchell:trompette.

Voir les commentaires

Un temps de Toussaint.

Publié le par RAZOR

John-Mayall---Notice-To-Appear---1975.jpg

Genre: blues.

 

JOHN MAYALL

 

NOTICE TO APPEAR - 1975

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT (WHO'S NEXT,WHO'S NOW)

 

link

 

 

Quand je disais qu’il n’était pas de mauvais Mayall, j’étais aveuglé par trop de passion pour cet artiste, au point d’en oublier que Papy a eu des moments « down ». En réécoutant certains disques, force est de reconnaître que le père Mayall a traversé une sale période depuis The Latest Edition. Mea Culpa. Oubliez ce que j’ai pu dire.

 

Toujours est-il que cette phase de disette se poursuit avec Notice To Appear (1975) et ce n’est pas le fait que le néo-Orléanais Allen Toussaint, compositeur de 7 des 10 titres, producteur, soit à ses côtés qui rehausse beaucoup le niveau du moment.

 

L’album de leur collaboration est meilleur que ce qui précède et n’est, en aucun cas, grand. Il semble être plutôt un disque sur lequel Toussaint a posé un peu trop sa patte. Ce sont donc vers les pistes signées A.T qu’il convient de s’orienter (Mess Of Love, That Love, Hale To The Man Who Lives Alone).

 

Mayall est entouré d’une formation solide (Taylor, Vito,Harris, Spell, McKinnie, Richardson…), mais cela ne suffit pas. Notice To Appear a de la qualité, mais rien d’extraordinaire et le succès n’est pas au rendez-vous. La tendance au fléchissement se poursuivra dans les prochains albums.

 

Les seventies, à quelques exceptions près (de USA Union à Moving On), n’auront pas été les années Mayall (RAZOR).


 

1) Lil Boogie In The Afternoon.

2) Mess Of Love.

3) That Love.

4) The Boy Most Likely To Succeed.

5) Who's Next, Who's Now.

6) Hale To The Man Who LIves Alone.

7) There Will Be A Way.

8) Just Knowing You Is A Pleasure.

9) A Hard Day's Night.

10) Old Time Blues.


 

John Mayall:chant,harmonica,piano,slide guitare.

Larry Blouin:saxophone.

James Carroll Booker III:orgue.

Tony Broussard:basse.

Herman Ernest:batterie.

Don "Sugarcane" Harris:violon.

Steve Hughes:guitare.

Kim Joseph:congas.

Dee McKinnie:chant.

Nick Messina:trompette.

Lon Price:saxophone,flûte.

Soko Richardson:batterie.

Jay Spell:orgue,piano.

Larry Taylor:basse.

Rick Vito:guitare.

Voir les commentaires

Première gamelle.

Publié le par RAZOR

John-Mayall---The-Latest-Edition---1974.jpg

Genre: blues.

 

JOHN MAYALL

 

THE LATEST EDITION - 1974

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT (THE PUSHER MAN)

 

link


 

La raison d’être de Mayall a été, est, et sera toujours le blues. Après une incursion dans une fusion jazz/blues plutôt convaincante, il revient aux racines qu’il affectionne par-dessus tout.

 

Pour aborder The Latest Edition (1974), il injecte à son blues électrique des doses de funk, de soul, l’ensemble entretenant une ambiance particulière à laquelle je n’adhère pas vraiment. Il me semble bien que ce disque est la première vraie bûche que prend Mayall.

 

Jamais, précédemment, je n’avais entendu un produit estampillé du Godfather Of The Blues, aussi mou, ennuyeux, faible dans sa matière et même jusqu’à son interprétation. De cet album, je n’ai le souvenir que de The Pusher Man.

 

Terne, inapproprié, The Latest Edition signe l’arrêt avec Polydor. Pour avoir suivi la carrière du vieux jusqu’à aujourd’hui, cet album n’a pas beaucoup d’intérêt.

 

N’ayons pas peur des mots et des réactions, il est le pire des Mayall à ce jour (RAZOR).


 

1) Gasoline Blues.

2) Perfect Peace.

3) Going To Take My Time.

4) Deep Down Feelings.

5) Troubled Times.

6) The Pusher Man.

7) One Of The Few.

8) Love Song.

9) Little Chicken.

10) A Crazy Game.


 

Randy Resnick:guitare.

Soko Richardson:batterie,percussions.

Hi Tide Harris:guitare.

Larry Taylor:basse.

John Mayall:orgue,guitare,harmonica,piano,,sibraphone.

Red Holloway:flûte,saxophone.

Voir les commentaires

Pénalisé par sa partie live.

Publié le par RAZOR

John-Mayall---Ten-Years-Are-Gone---1973.jpg

Genre: jazz-blues, double LP.

 

JOHN MAYALL

 

TEN YEARS ARE GONE - 1973  (3,5)

 

POUR ECOUTER L'ALBUM

 

link


 

Ce double LP (Ten Years Are Gone), je ne l’ai découvert que plus tard ce qui, avec le recul, permet de mieux le jauger. Sorti en 1973, mal desservi par les réseaux de distribution locaux (une vielle disquaire ayant ouvert boutique pour passer le temps ou pour apporter un complément de salaire à son homme qui bossait à l’usine, en face), il fallait avoir recours à l’importation pour le faire sien.

 

Comme les thunes (un maigre argent de poche) de l’étudiant glandeur que j’étais, passaient dans les chopes, les Gauloises Bleues et dans les seuls vinyles intéressants qui avaient échoué, par le plus grand des hasards, dans les bacs de cette commerçante totalement hermétique aux cheveux longs, il était difficile, pour un gars de province, d’avoir accès au nectar, plus cher, concentré sur Paris généralement, ou accessible en le commandant dans des lieux spécialisés. Encore fallait-il avoir le quitus du paternel, qui s’opposait souvent à ces achats « à la con »…

 

La mission était périlleuse. J’ai du attendre la fin des années 70 pour tomber dessus. Grâce au CD, je l’ai dans ma panoplie du fan de Mayall et il ne dépare en rien, quoi que d’un niveau inférieur. Simplement, il a été enregistré à Sunset Sound (L.A), et consiste, comme son titre l’indique, en une œillade à la décennie qu’il vient de traverser depuis ses débuts à Manchester, jusqu’à l’évolution qu’il a prise en s’orientant vers le blues-jazz, en passant par les épisodes Bluesbreakers. C’est le cadeau de commémoration de sa riche carrière.

 

Ce double permet à Mayall de reconduire un line-up anthologique (celui de la période Jazz Blues Fusion/Moving On, avec Freddy Robinson, Blue Mitchell, Keef Hartley, Victor Gaskin, mais sans le fidèle Larry Taylor), de le compléter avec le flûtiste Red Holloway et de rappeler pour l’occurrence, le violoniste talentueux qu’est Don « Sugarcane » Harris.

 

Il est scindé en une partie première studio et une seconde live, enregistrée à New-York. Pour la partie studio, Mayall a écrit de nouveaux titres, blues, of course ; la démarche est cool, simple, agréable. Du déjà vu, certes, mais bien exécuté. On ne va pas s’en priver, ni faire la fine bouche.

 

La phase en public est prétexte à impros parfois ennuyeuses et qui pénalisent incontestablement ce double LP. Mayall relâche la bride sur le cou de ses musiciens qui, vite rappelés à l’ordre en cas de débordement, se font plaisir et font valoir leur talent dans des solos a minima (en terme de durée). Encore heureux...

 

Ten Years Are Gone se positionne cependant comme le premier album avec lequel le mancunien passe (à peine) sous la barre des quatre étoiles. Il vaut ses 3,5/5. En dix ans, avouez que le bilan est plutôt élogieux, non ? (RAZOR)


 

1) Ten Years Gone.

2) Driving Till The Break Of Day.

3) Drifting.

4) Better Pass You By.

5) California Campground.

6) Undecided.

7) Good Looking Stranger.

8) I Still Care.

9) Don't Hang Me Up.

10) Introduction.

11) Sitting Here Thinking.

12) Harmonica Free Form.

13) Burnin' Sun.

14) Dark Of The Night.


 

Freddy Robinson:guitare,chant.

John Mayall:piano,guitare,harmonica,chant sauf 6.

Victor Gaskin:basse.

Keef Hartley:batterie.

Blue Mitchell:trompette,cor.

Sugarcane Harris:violon.

Red Holloway:saxophones alto et ténor,flûte.

Voir les commentaires

Le haut du panier.

Publié le par RAZOR

John-Mayall---Moving-On---1973.jpg

Genre: blues, jazz-fusion, live.

 

JOHN MAYALL

 

MOVING ON - 1973

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT (MOVING ON)

 

link

 

 

Après Boston et New-York (Blues Jazz Fusion), John Mayall nous invite au Whisky-A-Go-Go de Los Angeles, cité dans laquelle il vit désormais, pour une autre prestation scénique exceptionnelle, consignée dans l’album Moving On de 1973.

 

A peu de choses près, on prend les mêmes musiciens que ceux de Blues Jazz Fusion, à savoir Clifford Solomon (sax), Blue Mitchell (trompette), Freddy Robinson (guitare), Larry Taylor (basse) ainsi que John Mayall, et on recommence. A la différence près que l’ex-Bluesbrakers Keef Hartley reprend possession de la batterie et que deux autres saxophonistes, Ernie Watts, un marginal touche-à-tout du jazz et Fred Jackson, musicien de session, de même que Charles Owens (flûte et sax), concertiste, artiste de jazz de renom international, prennent part à la fête.

 

Car c’est bien d’une fête dont il s’agit, même si la courte introduction du Roger Lanzac de service, ce soir du 10 juillet 1972, ne le traduit pas vraiment, et même si celle-ci a été plombée par des problèmes techniques, qui ont obligé à un réenregistrement de certaines phases en studio.

 

Peu importe, l’essentiel est ce qui s’y passe réellement. Plus jazz que le Blues Jazz Fusion auquel il succède, Moving On ne s’éloigne pas pour autant du blues et du rock, styles qu’il synthétise merveilleusement ici. Il en est même le digne successeur.

 

Cet album a une classe énorme, des acteurs portés par la grâce; il s’impose, comme beaucoup de produits du catalogue de cet immense artiste. Blues, jazz, fusion, Papy John a encore du répondant…(RAZOR)


 

1) Worried Mind.

2) Keep Your Country Green.

3) Christmas 71.

4) Things Go Wrong.

5) Do It.

6) Moving On.

7) Red Sky.

8) High Pressure Living.


 

Larry Taylor,Victor Gaskin:basse.

Keef Hartley:batterie.

Charles Owens:flûte.

Freddy Robinson:guitare.

Clifford Solomon:saxophone alto et ténor.

Fred Jackson:saxophone baryton et ténor.

Ernie Watts:saxophone ténor.

Blue Michell:trompette.

John Mayall:chant,piano,guitare,harmonica.

Voir les commentaires

1 2 3 > >>