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L'après Lindisfarne.

Publié le par RAZOR

Alan-Hull---Pipedream---1973.jpg

Genre:folk-rock.

 

ALAN HULL

 

PIPEDREAM - 1973

 

POUR ECOUTER L'ALBUM link

 

 

Mort en 1995, Alan Hull est surtout connu pour avoir été l’auteur-compositeur, le musicien et chanteur de Lindisfarne, groupe de folk rock britannique (Newcastle), l’une des formations les plus talentueuses (Nicely Out Of Tune/1970, le superbe Fog On The Tyne/1971 et Back And Fourth/1978) et méconnues que l’Angleterre ait eu à nous proposer.

 

A la scission du groupe, en 1973, une partie de Lindisfarne emboite le pas à Alan Hull pour son projet d’exécuter un premier LP solo, le dénommé Pipedream, un projet particulièrement bien ficelé, à l’image de l’ensemble de la discographie du groupe qui l’a révélé, même si plus rock que ses travaux sous Lindisfarne. Ray Jackson et Kenny Cradock notamment, encadrent celui qui est également  poète après ses heures.

 

Auteur-compositeur novateur et compétent, c’est un Hull profond, passionné, à l’humour doux-amer, imagé, cool, accrocheur, fluide, qui traite ici de sujets vrais et de son temps comme la politique, l’alcool, la drogue, l’amour. Ses premiers pas dans une carrière assurée désormais seul, sont très convaincants.

 

L’auteur du géant Fog On The Tyne et de Lady Eleanor (écrit d’après un personnage d’Edgar Allan Poe) marche dans les pas de ce que le mémorable team de Newcastle faisait encore récemment, comme si ce répertoire fignolé aux petits oignons n’était autre que celui envisagé pour alimenter  le dernier  jet de Lindisfarne et que la rupture n’a pas permis. Qu’à cela ne tienne, c’est toujours du Hull dans le texte et dans les notes, et la transition entre les deux structures est gagnante.

 

Dans ce contexte individuel, les perles s’exposent avec un égal talent : Song For A Windmill, Country Gentleman’s Wife, Justanothersadsong (tout attaché s’il vous plaît !), Breakfast, United States Of Mind, Numbers, Drug Song, I Hate To See You Cry. Hull regarde l’existence droit dans les yeux et la chante puissamment. Il faut prendre son œuvre très au sérieux, mes petits biquets ; elle est plutôt fructueuse, on s’en aperçoit malheureusement un peu tard (RAZOR).


 

1. Breakfast.

2. Justanothersadsong.

3. Money Game.

4. STD 0632.

5. United States of Mind.

6. Country Gentleman's Wife.

7. Numbers (Travelling Band).

8. For The Bairns.

9. Drug Song.

10. Song for a Windmill.

11. Blue Murder.

12. I Hate To See You Cry.


 

Alan Hull:chant,guitare,piano,harmonium.

Jon Turnbull:guitare.

Colin Gibson:basse.

Ken Craddock:piano,orgue,harmonium,piano électrique,guitare.,

Ray Laidlaw:batterie.

Ray Jackson:harmonica,mandolin,chant.

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Opus Christie. .. Amène !

Publié le par RAZOR

Christie---Christie---1970.jpg

Genre: pop.

 

CHRISTIE

 

CHRISTIE - 1970

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT (YELLOW RIVER) link

 

 

Impossible d’y échapper ! Christie, Yellow River, 1970… Rassemblez vos souvenirs… “So long boy you can take my place, got my papers I've got my pay So pack my bags and I'll be on my way to yellow river”… Vous situez? Joe Dassin, au même moment, en fit une brillante reprise: l’Amérique.

 

Belle mélodie, chanson qui donne l’impression de dérouler sans le moindre effort, entrainante et accrocheuse, façonnée pour un avenir commercial durable, une rythmique stylée façon CCR (écoutez New York City ou Down The Mississippi Line, vous verrez qu’on n’est pas loin…), Yellow River la populaire porte la patte brillante et inspirée de Jeff Christie, ce fils d’une famille de musiciens, qui en a d’autres dans sa besace. Y a pas à dire, c’est simple, bon et ça marche.

 

Christie et sa troupe n’a pas dans l’idée de révolutionner la pop. Son truc, c’est de faire des ballades, encore des ballades, toujours des ballades. A cet égard, son portefeuille de titres est éloquent.

 

Aucune ne se ressemble et c’est bien là la particularité de l’écriture de son auteur. J’ai le souvenir encore très vivace de ce trio Christie né du côté de la Tamise, autour de son leader naturel et multi-instrumentiste Jeff (chant, guitare, basse, claviers). Le guitariste Vic Elmes, par ailleurs excellent compositeur également, et le batteur Michael Blakley, relayé par Paul Fenton à son départ de Christie, complètent la formation. A chaque titre, une mélodie qui accapare l’esprit. Voyez, outre Yellow River, du côté de San Bernardino, de Country Boy, d’I Gotta Be Free, de Put Your Money Down ou encore de Johnny One Time. C’est (encore) très agréable à écouter et calibré pour inonder les ondes radiophoniques, ça fait taper de la savate.

 

Que vouloir de plus ? On ne va pas quand même pas chicaner pour un manque éventuel de puissance, ça ne se fait pas. On appelle ça de la pop et ça a sa place dans les bacs. On trouve aussi le plaisir dans la simplicité, isn’t ? (RAZOR)


 

1. Yellow River.

2. I Gotta Be Free.

3. I've Got a Feeling.

4. New York City.

5. Inside Looking Out.

6. Put Your Money Down.

7. Down the Mississippi Line.

8. San Bernadino.

9. Country Boy.

10. Johnny One Time.

11. Coming Home Tonight.

12. Here I Am.

13. Until The Dawn.


 

Jeff Christie:chant,guitare,piano,orgue,basse.

Vic Elmes:guitare.

Michael Blakley:batterie.

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Passé à côté du jackpot.

Publié le par RAZOR

Fever-Tree---Fever-Tree---1968.jpg

Genre: rock psychédélique.

 

FEVER TREE

 

FEVER TREE - 1968  (4,5)

 

POUR ECOUTER L'ALBUM link

 

 

J’ai le souvenir encore très vivace d’avoir eu entre les mimines le vinyle original et éponyme de Fever Tree (1968), un ou deux ans après son apparition dans les bacs ; sa pochette aux allures psychédéliques me dit quelque chose et du peu dont je me souvienne, je ne risque pas de ramasser un seau de détritus sur la tronche à vous en parler, because son écoute m’avait alors laissée sur une impression d’ensemble tout à fait favorable et sur une sensation plutôt surprenante, mais plus mitigée, d’un accouplement discutable de Day Tripper et de We Can Work It Out des Beatles.

 

Ce Fever Tree est aujourd’hui disponible en vinyle dans sa configuration initiale (onze titres), mais apparaît aussi, dans sa quasi  intégralité (manque Where Do You Go ?), sur une réédition appelée San Francisco Girls (leur titre majeur) agrémentée de 7 bonus. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est la galette noire, même si je ne crache pas sur le CD, cela va sans dire.

 

Sur le support de 1968, on  peut y identifier par ordre d’apparition, de gauche à droite, le premier line-up de Fever Tree : E.E. « Bud » Wolfe, le bassiste à genoux, Rob Landes (claviers), Dennis Keller, chanteur, Michael Stephen Knust (guitare) et le batteur John Tuttle.

 

Originaire de Houston, Fever Tree se situe dans la lignée des artistes texans qui ont migré vers la scène rock psychédélique californienne, comme le Sir Douglas Quintet, le 13th Floor Elevators, Z.Z. Top ou Janis Joplin. Lui-même ne résiste pas longtemps à cette tentation d’aller se faire remarquer là où ça se passe alors.

 

Fever Tree compte cinq albums à son actif, quatre studios dont l’éponyme de 1968, leur meilleur, Another Time Another Place (1968) et Creation de 1969 faits alors que le groupe est en phase déclinante, For Sale de 1970 (la formation est alors en phase terminale et l’album est achevé par des musiciens de sessions) ainsi qu’un live (At Lake Charles en 1978) d’une équipe plus ou moins réunifiée autour de Knust, mais qui n’a de Fever Tree que le nom. Un Live 69 a été publié récemment qui est avant tout un leurre pour appâter les fans. Conclusion : tout l’intérêt du catalogue se concentre sur le premier album éponyme lequel a nécessité trois mois d’investissements et de sacrifices pour en accoucher.

 

Cet album, enregistré à cheval entre Houston (Studios Andrus) et L.A. (pour les phases orchestrales et le mixage définitif) a fait bomber le torse à ses auteurs, fraîchement débarqués dans la Cité des Anges et paidement pressentis par la presse et le public comme des futurs grands. On sait ce qu’il en adviendra. Mais y a de quoi faire le paon, compte tenu d’une qualité évidente qui a surpris, en premier lieu, les artistes eux-mêmes lesquels, selon Rob Landes dans une interview, n’en espéraient pas tant.

 

L’unanimité se fait donc autour de Fever Tree, relayé par le réseau FM, mais qui marque malheureusement trop tôt, le sommet artistique de ceux qui évoluaient encore il y a peu sous l’étiquette des Bostwick Vines (1967). Eclectique, voire différent au changement de côté, plus psyché dans sa face initiale et plus rock dans sa seconde partie, il ne manque pas de temps forts: San Francisco Girls (Return Of The Native) 91 dans les charts en 1968 et dans l’esprit des lieux et de l’époque, Nowadays Clancy Can’t Even Sing (emprunté au Neil Young de Buffalo Springfield), Man Who Painted The Pictures, Ninety-Nine And One Half de Wilson Pickett (un classique de la soul), The Sun Also Rises, la belle et douce ballade Come With Me (Rainsong), un Unlock My Door aux influences baroques et classiques, un surprenant Filligree & Shadow.

 

Belle voix hypnotique de Dennis Keller, un claviériste créatif (Rob Landes), une guitare fuzz qui fume, des effets sonores, des textes intelligents mais utopiques, essentiellement l’œuvre de Scott et Viviane Holtzman, les financiers et producteurs du groupe, un son psychédélique qui en fait le plus californien des texans … Fever Tree aurait du cartonner. Hélas les ventes n’ont jamais été à la hauteur d’un excellent niveau qui se situe aux alentours de 4-4,5/5 (RAZOR).

 

 

Face 1.


1. Imitation Situation 1 (Toccata And Fugue). 

2. Where Do You Go?

3. San Francisco Girls (Return of the Native).

4. Ninety-Nine and One-Half.

5. Man Who Paints the Pictures.

6. Filligree and Shadow.


 

Face 2.


7. The Sun Also Rises.

8. Day Tripper / We Can Work It Out.

9. Nowadays Clancy Can't Even Sing.

10. Unlock My Door.

11. Come With Me (Rainsong).


 

 

Rob Landes:piano,orgue,clavecin,clavinet,flute,cello,harmonica.

Dennis Keller:chant.

John Tuttle:batterie,percussions.

E.E. Wolfe:basse.

Michael Knust:guitare,chant.

David Angel:cordes,cor sur 1à 6.

Gene Page:cordes,cor sur 7 à 11.

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Du Quicksilver dans le slip.

Publié le par RAZOR

Born-Again---Pagan---1971.jpg

Genre: heavy psych rock.

 

BORN AGAIN

 

PAGAN - 1971

 

POUR ECOUTER UN EXTRAIT (BARNYARD BLUES) link

 

 

Dans les communautés hip de San Francisco, vous aviez d’un côté les musiciens, de l’autre ceux qui zonaient et vivaient à leur crochet. Pendant que les premiers  travaillaient, les seconds glandaient généralement et profitaient du système communautaire. Born Again était une communauté hippie recluse au nord de Frisco sur une propriété appartenant à l’université de cette ville. Quasiment toutes les pointures de l’acid rock et liées au flower power californien ont transité par ce lieu mythique. Les Dead, Janis Joplin, Grace Slick, Don McCoy ont tous été locataires d’Olompali où le groupe Born Again a été créé.

 

Il est né à vrai dire du côté de Marin County, sur les cendres de Red Mountain, avant d’aller chercher fortune et popularité du côté de Los Angeles. Pris sous l’aile de Roger Dollarhide, l’ingénieur du Kapt Kopter And The (Fabulous) Twirly Birds de Randy California, Born Again (1971) prend part, entre 1969 et 1970 à des  sessions d’enregistrement (Sun West Studios d’Hollywood) : ce sont les 11 morceaux de Pagan qui figurent sur l’édition Rockadelic Records de 2001, que Shadoks reprend et complète avec 7 bonus supplémentaires en 2005.

 

Cet album de heavy blues psych n’avait jamais fait l’objet de la moindre publication jusqu’alors. On peut se féliciter de cette parution (Rockadelic) aux compositions solides qui alterne lourdeur et ballades et  n’offre pas beaucoup de failles.

 

Cette formation cohérente et mastoque à la Quicksilver est à son meilleur autour de Larry Otis (guitariste) et de la voix expressive de Bruce Sullivan. She’s Gone, Sand Castle, l’acoustique Laurie’s Waltzing, Radio X, Boiling Point, le heavy Three Pipers séduiront les dingos de musique de ce créneau 60/70 made In California.

 

Dispensables, par contre, sont les bonus de l’édition 2005 de Shadoks Records, aussi mon cœur penchera plutôt vers le produit Rockadelic (RAZOR).


 

1. Barnyard Blues.

2. Radio X.

3. No Good Reason.

4. Boiling Point.

5. Three Pipers

6. Laurie’s Waltzing.

7. Sand Castle.

8. Good Blues.

9. She’s Gone.

10. Comin’ Back Strong.

11. Lie Me Down.


 

Bryce Sullivan:claviers,harmonica,chant.

Larry Otis,Steve Avery:guitare.

Rod Moxie:basse,guitare.

Stuart Ramsey:basse.

Loyd Wick:batterie.

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Un public... mais tardif.

Publié le par RAZOR

Beauregard-Ajax---Deaf-Priscilla---1968.jpg

Genre:pop-rock psychédélique.

 

BEAUREGARD AJAX

 

DEAF PRISCILLA - 1968  (3,5)

 

POUR ECOUTER L'ALBUM link

 

 

Beauregard Ajax (1966) disparaît corps et âme avant même que Deaf Priscilla (1968), le seul témoignage de son existence dans le rock, ne soit  prêt pour une publication sur le marché. Ce qui se fera finalement en 2006 dans un désintéressement général et grâce aux bandes d’origine (avec quatre bonus supplémentaires dispensables).

 

Groupe de pop/rock psychédélique californien du milieu des sixties, parti des Poets et transitant par les Dumplings, il tombe dans l’escarcelle du label Del-Fi Records du producteur angelin Bob Keane, célèbre pour avoir managé Ritchie Valens, lancé la carrière de Sam Cooke et travaillé ponctuellement avec Frank Zappa en 1963/64 sur ce qui allait devenir l’album de compilations Cucamonga (1998). La brièveté d’une relation ayant rapidement capoté rajoute au mystère qui entoure cette formation et Deaf Priscilla, que d’aucuns jugent aujourd’hui comme un binôme psychédélique de très haute volée. Méfions-nous plus que jamais de ces trésors déterrés à une époque où le marketing impose de capitaliser autour de la rareté. La démarche purement commerciale cache parfois des troisièmes couteaux…

 

Shadoks Records, à l’initiative de cette réédition a pour lui d’avoir déjà exhumé des pièces croustillantes et particulièrement intéressantes. Il n’en est pas à son coup d’essai et a souvent le nez creux pour redonner vie à des œuvres qui en vaillent la peine. Là encore, il ne s’est pas trompé, la pêche est bonne à défaut d’être miraculeuse.

 

Deaf Priscilla est un excellent mix de West Coast période 67/68 et de psychédélisme à l’anglaise qui trouve enfin un public à sa main, plus de trois décennies plus tard. Parler cependant de chef d’œuvre perdu comme il se lit sur la toile, c’est aller un peu vite en besogne. Les David Ferguson, Charlie Hendricks, Clint Williams, Jim Boutell et Leo Hartshorn, influencés par la British Invasion, nous livrent un travail propre, digne d’intérêt, dans un bel esprit psych et dénotent d’un beau potentiel, mais rien qui ne puisse faire se relever la nuit : guitares compétentes, rythmique solide, harmonies vocales sympas.

 

Le bat blesse essentiellement au niveau d’un chanteur pas très convaincant au poste. Les mélodies tiennent leur rang, les textes signés Hendricks et Ferguson traitent de sujets plutôt sombres. Dans le lot acceptable des 14 titres (j’exclus les bonus inintéressants), émerge une poignée de curiosités qui encapsulent bien l’esprit de l’époque, telles que Goodbye Again, Dead Woman Blues, Blue Violins, Deaf Priscilla, Kaleidoscope, Is Tomorrow Thursday, Things Will Work Out Fine, Feather In A Bottle, Happy Brontosaurus ou encore Loneliness Is A Sometime Thing, mais rien qui ne puisse justifier d’une quelconque remise en question du genre.

 

Maintenant, il est clair qu’on ne peut pas préjuger de ce qu’aurait pu donner ce groupe adroit aux compositions pas vilaines du tout (RAZOR).


 

1. Loneliness Is A Sometime Thing.

2. Goodbye Again.

3. I Will Be Looking Away.

4. Dr. Jebediah Webb.

5. Is Tomorrow Thursday?

6. Dead Woman Blues.

7. Blue Violins.

8. Things Will Work Out Fine.

9. Happy Brontosaurus.

10. Deaf Priscilla.

11. Feather In A Bottle.

12. Take You Far Away.

13. Love Is A Prize.

14. Kaleidoscope.

15. Blue Violins (version 2).

16. Dead Woman Blues (version 2).

17. Goodbye Again (version 2).

18. I Will Be Looking Away (version 2).

 

 

David Ferguson:chant,guitare.

Charlie Hendricks:chant,pipe.

Clint Williams:basse électrique.

John Boutell:guitare,chant.

Leo Hartshorn:batterie.

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Dans la lignée des Beatles.

Publié le par RAZOR

Badfinger---Straight-Up---1972.jpg

Genre:pop, power pop.

 

BADFINGER

 

STRAIGHT UP - 1972  (4,5)

 

POUR ECOUTER L'ALBUM link


 

Ceux qui affectionnent la pop musique applaudiront des deux mains les gallois de Badfinger, entité fondée au milieu des années 60 alors qu’elle s’appelle encore The Iveys (un album en 69, Maybe Tomorrow), avant de prendre son nom définitif en 1970.

 

Le chanteur-guitariste-claviériste William Peter Ham de Swansea en est l’instigateur, rejoint par son compatriote Mike Gibbins, batteur, puis par le liverpuldien (Liverpool) Tom Evans (chant et guitare), le bassiste Joey Molland (basse) remplaçant un Ron Griffiths qui préfère convoler en justes noces, quand le groupe devient Badfinger.

 

Cette formation ne laisse pas insensibles les Beatles (et les Kinks), et plus particulièrement George Harrison, qui les prennent sous leur aile sur le label Apple. On les retrouve d’ailleurs sur le All Things Must Pass et sur le concert pour le Bangladesh d’Harrison ; ils prennent part également à certaines sessions d’Imagine de Lennon.

 

Après quelques singles et un premier LP qui passent plutôt inaperçus, le bon No Dice de 1970 (28 au States) décante la situation, mais c’est Straight Up de 72 qui a mes faveurs. Ce troisième disque du catalogue est la traduction d’une formation alors au sommet de son art.

 

C’est l’album référence des gallois, un des meilleurs combos pop de son époque que la tragédie n’épargnera pas avec le double suicide par pendaison de Pete Ham (1975) et de Tom Evans (1983).

 

Produit initialement par George Harrison, contraint de passer la main à Todd Rundgren (qui réalise le mixage final) en raison de son emploi du temps overbooké, Straight Up, alternance de rock, et de ballades pop, est boosté par des morceaux comme Baby Blue, Day After Day, Perfection, Name Of The Game, Sometimes, Money, Flying ou Sweet Tuesday Morning. Il devient rapidement populaire auprès du public, s’affichant avec le temps comme un album clé du genre, tandis que la critique ne l’épargne pas qui le juge moins bon que son prédécesseur. Pour moi, c’est une elle réussite qui boxe dans la même catégorie que les Beatles. Badfinger fut vraiment bon, il faut s’en souvenir (RAZOR).


 

Face 1.


1. Take It All.

2. Baby Blue.

3. Money.

4. Flying.

5. I’d Die Babe.

6. Name Of The Game.

 

 

Face 2.


7. Suitcase.

8. Sweet Tuesday Morning.

9. Day After Day.

10. Sometimes.

11. Perfection.

12. It’s Over.


 

Pete Ham:guitare,piano,chant.

Tom Evans:basse,chant.

Joey Molland:guitare,chant.

Mike Gibbins:batterie.

George Harrison:slide guitare sur 9.

Leon Russell:piano sur 9,guitare sur 7.

Bobby Diebold:basse sur 7.

Klaus Voorman:piano électrique sur 7.

Bill Collins:accordéon sur 8.

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