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En marge des cadors du genre.

Publié le par RAZOR

Hydra---Hydra---1974.jpg

Genre:southern rock, arena rock, hard rock.

 

HYDRA

 

HYDRA - 1974

 

POUR ECOUTER WARP 16 (HYDRA 1974)

 

link

 

 

Encore un pur et talentueux produit du rock sudiste des seventies et de l’ère Capricorn Records (signé en 73): Hydra, créé à la fin des années 60 à Atlanta, groupe qui n’a, malheureusement, jamais vraiment touché les dividendes que son gros potentiel laissait entrevoir, en live notamment où il déployait une énergie incroyable.


Hydra, c’est Steve Pace, batteur, Spencer Kirkpatrick, guitariste, Wayne Bruce, chanteur et guitariste et Davis Orville, bassiste. Ce quatuor oublié du southern rock s’est rapidement taillé une belle réputation dans le landerneau, aussi il n’est pas surprenant de le voir ouvrir pour Lynyrd Skynyrd, l’Allman Brothers Band, Mountain, Procol Harum, Deep Purple, Elvin Bishop, Joe Cocker, Blue Oyster Cult et Z.Z.Top notamment.


Les trois albums rattachés au catalogue d’Hydra sont tous très bons : l’éponyme Hydra enregistré durant l’hiver 73/74  que j’ai retenu pour la chronique de ce jour, son suivant Land Of Money (1975) et Rock The World,  publié chez Polydor en 1977, année de la séparation.


Réputé comme étant un des meilleurs groupes sudistes  en marge des grands du genre, Hydra a suscité les convoitises de labels comme Windfall Records qui abritait Mountain, comme Epic ou Sounds Of The South de le rusé et avisé producteur Al Kooper (Pronounced ‘Leh-‘nérd’Skin-‘nérd en 73), envoyé en éclaireur sur cette scène pour dénicher l’oiseau rare. Mais c’est Phil Walden de Capricorn qui enlève finalement le lot et leur fout la pression d’emblée en tentant de les placer dans le même moule que leurs illustres rivaux.


Le mal est peut-être là pour Capricorn d’avoir bridé ces gamins d’une vingtaine d’années et d’avoir canalisé leur débordante énergie dispensée sur scène. Leur premier LP, Hydra, s’en ressent, dit-on dans les sphères des chanceux qui alors ont pu tâter de ce combo en direct live. Au lieu de ça, la production (un certain Dan Turbeville) rajoute quelques cuivres par çi, par là, alors que le groupe s’accorde quelques jours de repos et sans qu’il n’ait donné le moindre accord. Soit dit en passant, cette section cuivrée n’a rien de dommageable

.

L’album éponyme de 74 (dix titres) démarre sur les chapeaux de roue avec l’impétueux Glitter Queen, suivi par la déferlante Keep You Around et relayé par un tonique It’s So Hard. Going Down et Feel A Pain achèvent en beauté une face A convaincante et révélatrice de la potentialité des garçons. Capricorn a eu le nez creux.


L’autre face vaut essentiellement par Good Time Man de Don Nix, Let Me Down Easy, le court et agressif If You Care To Survive et l’acoustique Miriam. Hydra affiche ici de très jolies dispositions, aligne des titres, ma foi fort bons, mais pas mémorables. Hydra aurait dû être une belle référence du rock du sud et avoir un tout autre destin. L’histoire en ayant voulu autrement, on va se contenter de ce disque pour s’en convaincre (RAZOR).


 

 

1 - Glitter Queen.

2 - Keep You Around.

3 - It's So Hard.

4 - Going Down.

5 - Feel A Pain.

6 - Good Time Man.

7 - Let Me Down Easy.

8 - Warp 16.

9 - If You Care To Survive.

10 - Miriam.

 


 

Davis Orville:basse,guitare.

Steve Pace:batterie.

Spencer Kirkpatrick:lead guitare,slide guitare,guitare acoustique et électrique.

Wayne Bruce:chant,guitare,claviers.

Randall Bramnlett:saxophone.

Earl Ford:trombone.

Oscar Jackson:saxophone.

Todd Logan:trompette.

Dan Turbeville:claviers,production.

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